Tourisme: la Péninsule a beaucoup changé
Avec l’arrivée de l’été, la Péninsule acadienne est maintenant prête à accueillir les visiteurs. La saison touristique a officiellement été lancée lundi matin à Shippagan.
Depuis quelques années, les acteurs de l’industrie touristique sont appelés à proposer plus d’activités et d’expériences pour les touristes. Le message semble avoir été entendu. Martin Albert, président de l’Office du tourisme de la Péninsule acadienne, croit que les gens auraient même intérêt à venir «redécouvrir» la région.
«La Péninsule acadienne a beaucoup changé. L’industrie touristique se porte bien. Les acteurs de l’industrie réinvestissent dans leur industrie et créent de nouveaux produits. C’est ce que les gens veulent. Si on veut qu’ils reviennent, il faut continuer d’améliorer notre produit», dit Martin Albert.
Jean-Maxime Robichaud fait partie de ces entrepreneurs qui souhaitent offrir de nouvelles expériences aux visiteurs. L’entrepreneur de Shippagan vient d’ouvrir Expérience Eau, une entreprise de location de motomarines basée à Pokemouche.
«J’ai choisi un endroit central. Je cherche à créer quelque chose de nouveau. Je vais tenter l’expérience. On dirait que c’est quelque chose qui manquait dans la Péninsule. Faire de la motomarine, c’est vraiment un d’été. Quand t’es sur l’eau, il n’y a rien de plus trippant!»
D’autres attractions majeures de la région comme le Village Historique Acadien, à Bertrand et l’Aquarium et Centre marin du Nouveau-Brunswick, à Shippagan, célèbrent leur 40e et 35e anniversaires respectivement. Les deux lieux continuent de miser sur une formule gagnante, tout en développant de nouveaux projets pour se renouveler.
Par exemple, une mini-exposition sur les phares sera présentée à l’intérieur du phare de Shippagan, situé près de l’Aquarium et Centre marin du Nouveau-Brunswick. Le rez-de-chaussée du phare sera ouvert au public. Le pêcheur et auteur-compositeur-interprète, Donat Lacroix, agira à titre d’interprète.
«Pour notre 35e, on voulait bonifier l’interprétation avec l’aide d’une icône acadienne. Il va expliquer aux gens c’est quoi la pêche et ainsi de suite. On veut rendre ça intéressant pour le public. Il va recevoir les gens comme lui seul peut le faire. Il va expliquer le rôle du pêcheur et partager des souvenirs. Il va aussi expliquer le rôle que les gardiens de phare jouaient à l’époque», explique Laurent Robichaud, coordonnateur du développement et de la promotion à l’Aquarium et Centre marin du Nouveau-Brunswick.
Il y a quelques mois, plusieurs représentants de l’industrie du nord du NouveauBrunswick, dont l’Office du tourisme de la Péninsule acadienne, ont participé à un salon du tourisme à Montréal. Les retombées ont été positives et immédiates, indique André Leclair, responsable des communications et des médias sociaux chez l’Office du tourisme de la Péninsule acadienne.
Plusieurs entrevues et articles ont été consacrés au Nouveau-Brunswick et à la Péninsule acadienne par la suite dans les médias québécois, dont les revues Châtelaine, Coup de Pouce et Radio-Canada.
Selon Martin Albert, c’est un exemple de ce qu’il est possible de réaliser lorsqu’on promeut la Péninsule acadienne comme étant une grande région à découvrir.
«Ce n’est pas une région immense. La plupart des attractions sont à moins d’une heure de route entre elles. Le fait de se vendre comme une région, c’est plus bénéfique. Les hébergements, les activités, les festivals, c’est un atout pour tous.» - DC