JEUX DE L’ACADIE: PLACE AUX ATHLÈTES!
Les jeunes athlètes qui s’apprêtent à participer à la 38e finale des Jeux de l’Acadie à Fredericton seront sous le feu des projecteurs pendant les cinq prochains jours. Il en va de soi, considérant qu’ils ont travaillé d’arrache-pied pour obtenir la chance de représenter leur région respective.
Cependant, il ne faut pas oublier l’apport des bénévoles. Sans eux, il serait pratiquement impossible de mettre en place un évènement d’une telle ampleur et d’en assurer son bon fonctionnement. Toutes les années, les Jeux de l’Acadie peuvent compter sur un nombre considérable d’individus qui offrent généreusement de leur temps pour la cause des jeunes.
Il s’agit du cas de Monique RossignolLepage, qui souhaite redonner aux Jeux après avoir eu la chance de voir ses deux filles y participer quelques années auparavant.
«Mes filles ont participé aux Jeux de l’Acadie à cinq reprises et j’ai eu l’immense privilège d’assister à chacun d’entre eux. Il s’agit des plus belles expériences que j’ai vécues avec mes enfants. Aujourd’hui, je désire contribuer à la création de souvenirs heureux pour les familles qui seront présentes», a-t-elle indiqué.
Elle se réjouit aussi de voir l’esprit de camaraderie qui est omniprésente chez les jeunes lors des compétitions. Selon elle, les Jeux mettent en lumière la générosité des athlètes les uns auprès des autres.
«Ces Jeux sont avant tout synonyme de plaisir et d’amitié. Ce qui m’impressionne le plus est que la majorité des participants visent d’abord le Prix de l’amitié. Je pense même que certains préféreraient obtenir cette bannière avant une médaille d’or. Ça démontre la bonté de nos jeunes ici au Nouveau-Brunswick.»
Pour sa part, Éric Grenier en sera à sa deuxième expérience, puisqu’il était bénévole lors de la première finale tenue à Fredericton en 2000. Tout comme sa collègue, il croit aussi que le plaisir devrait être plus important que la performance pour les jeunes.
«Le plus plaisant des Jeux de l’Acadie, c’est que ce n’est pas compétitif comme les Jeux olympiques. Le plaisir prime avant tout. Les athlètes ne compétitionnent pas uniquement pour remporter une médaille, mais aussi pour créer des amitiés avec des participants provenant des quatre coins des Maritimes. J’adore ce concept et je suis heureux de pouvoir contribuer à ma façon», a-t-il révélé.