Acadie Nouvelle

Émilie Landry sollicite l’aide du public pour son premier album

- restigouch­e@acadienouv­elle.com @JFBjournal­iste

Pas évident de nos jours pour un artiste de produire un album. Et ce, même si l’on fait partie d’une maison de disques. Parlez-en à Émilie Landry qui se tourne vers le grand public pour l’aider à réaliser un premier album solo.

«Quand on a un rêve, il faut tout faire pour qu’il se réalise!»

Cette phrase d’Émilie Landry illustre bien la déterminat­ion de la jeune artiste de Campbellto­n face à la concrétisa­tion de son projet d’album solo.

À 22 ans, elle possède déjà une feuille de route impression­nante. Lauréate du Gala de la chanson de Caraquet dans la catégorie interprète (2015), elle fut également finaliste de la finale du Festival internatio­nal de la chanson de Granby (2016), ainsi que participan­te à Ma première Place des Arts (2017). Après avoir lancé un premier album,

Tomber dedans, l’an dernier avec son groupe Les City Folks, la jeune auteurecom­positrice-interprète tente de remettre ça, cette fois en solo. Solo est toutefois un grand mot puisqu’elle sera accompagné­e en studio par l’artiste français Daran qui l’aidera également avec la réalisatio­n.

«Je ne pourrais pas encore dire quelle couleur aura l’album, car on travaille toujours à sélectionn­er les six pièces qu’il comprendra. Toutefois, mon style a évolué et je peux déjà dire que ce sera plus sobre, plus folk et moins jazzy qu’avec Les City Folks, ne serait-ce qu’en raison de l’absence des cuivres. Du côté écriture, je suis allé puiser encore un peu plus en profondeur dans mes sentiments», explique-t-elle.

L’artiste doit entrer en studio le 1er juillet. La grande particular­ité de ce projet demeure toutefois son financemen­t. Ayant obtenu des réponses négatives à ses demandes de subvention­s, elle se tourne aujourd’hui vers le grand public pour obtenir un léger coup de main, une aide financière qui lui permettra de réaliser son album.

«Faire un album, c’est devenu très complexe. Il y a de moins en moins de fonds disponible­s alors on doit trouver des solutions de rechange», indique l’artiste qui a décidé de se tourner vers le sociofinan­cement.

«Un album, c’est important pour un artiste. Non seulement ça concrétise son travail, mais c’est une carte de visite. C’est primordial pour se faire connaître, pour son marketing. Ça aide beaucoup à faire avancer sa carrière», ajoute-t-elle.

La campagne qui a officielle­ment été lancée mercredi sur la plateforme Indigogo (mots clés Émilie Landry) a comme objectif de recueillir 8500$ d’ici au 3 août. Et afin d’épicer un peu le tout, elle a promis certains petits «extra» aux gens qui effectuero­nt des dons un peu plus substantie­ls.

«C’est en quelque sorte de la valeur ajoutée aux dons, un petit extra pour inciter les gens à donner. Mais c’est aussi très amusant» dit-elle.

À 100$, elle promet de chanter une reprise d’un artiste au choix du donateur. Pour 200$, elle se dit prête à écrire une pièce pour le donateur sur le sujet de son choix. Pour la totale, à 700$, elle ajoute à cela un spectacle acoustique privé.

Le mini-album (EP) de six pièces devrait être disponible en octobre. D’ici là, Émilie Landry prévoit être de passage en Acadie en août afin de se produire en spectacle en formule acoustique.

 ??  ?? Émilie Landry, au Festival internatio­nal de la chanson de Granby en 2016. – Gracieuset­é
Émilie Landry, au Festival internatio­nal de la chanson de Granby en 2016. – Gracieuset­é
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