Caraquet: la halte nautique est maintenant opérationnelle
La halte nautique de Caraquet est opérationnelle depuis la fin juin. Il reste encore quelques aménagements à réaliser (le service de douches sera disponible la semaine prochaine). Avec cette infrastructure, la ville augmente nettement sa capacité d’accueil, passant d’une trentaine à plus d’une centaine d’emplacements pour les bateaux de plaisance. Vincent Pichard
Selon Aldrice Comeau, le président du comité du port de Caraquet, cette halte nautique est un atout considérable.
«La marina qu’on avait avant était désuète. Aujourd’hui, nos quais sont en aluminium et en matériaux composites. Ils vont avoir une très longue durée de vie.»
Ce projet, initié en 2011, a coûté près de 2 millions$. Il est devenu réalité grâce aux investissements des différents paliers d’autorité: 620 000$ de la part du fédéral, près de 500 000$ du provincial et 125 000$ de la Ville de Caraquet.
«La première fois qu’on m’en a parlé, je n’étais pas convaincu», avoue Kevin J. Haché, le maire.
Aldrice Comeau a su le faire changer d’avis. Tous pensent attirer un grand nombre de touristes.
«Nous ouvrons une nouvelle porte sur Caraquet et l’Acadie, par la mer. Après tout, c’est par là que tout a commencé», poursuit l’élu.
Le président du comité du port s’attend à accueillir des Néo-Brunswickois, des Québécois et d’autres propriétaires d’embarcation basés dans les Maritimes. «Et pourquoi pas des gens de la Nouvelle-Angleterre», se prend-il à rêver.
Des réservations sont déjà enregistrées pour cet été.
«D’ici cinq ans, on manquera de place», promet Aldrice Comeau.
Le gros oeuvre dans ces travaux a été de creuser le bassin. Cette opération exécutée, des bateaux de 42 pieds de long peuvent s’y amarrer.
D’autres annonces d’investissements sont à prévoir au cours des prochaines semaines dans la Péninsule acadienne. Le député de la circonscription d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier, l’a laissé sous-entendre. Une de ses annonces concernera l’ensemble du site du Carrefour de la mer, à Caraquet.
Ottawa porte une attention particulière sur le tourisme. Il souhaiterait que le Canada se classe parmi les 10 pays les plus visités au monde.
Selon l’Organisation mondiale du tourisme, il occupe présentement la 18e place – la France trône en première place de ce classement, suivie par les États-Unis.
«L’année dernière, 20 millions de personnes sont venues découvrir le Canada. Ce qui représente une hausse de 11%, comparativement à 2015», souligne Serge Cormier. L’industrie touristique emploie 1,6 million de travailleurs dans le pays; au NouveauBrunswick, elle en fait vivre 42 000.