Des pompiers du N.-B. en renfort en Colombie-Britannique
Une vingtaine de pompiers du Nouveau-Brunswick vont prêter mainforte à leurs collègues de la ColombieBritannique aux prises avec d’importants feux de forêt.
Ils se sont envolés vers la région de Kamloops, lundi avant-midi, à partir de l’Aéroport international de Fredericton.
Julien Bourque, un étudiant de Rogersville, n’en est pas à sa première mission à l’extérieur de la province.
«C’est notre travail d’aller offrir notre aide là où on en a besoin, que ce soit ici au Nouveau-Brunswick ou en ColombieBritannique. Ils sont plus désespérés que nous en ce moment alors c’est là que nous allons», explique le jeune homme.
La Colombie-Britannique a déclaré l’état d’urgence vendredi alors qu’on signalait quelque 140 nouveaux incendies de forêt.
Dimanche, les sapeurs tentaient encore de freiner l’avancée de 220 d’incendies de forêt exacerbés par le vent, de même que le temps chaud et sec.
«Il y a toujours du danger avec les feux de forêt, mais je fais confiance à l’entraînement que nous avons reçu», affirme Julien Bourque.
«Nous avons de l’expérience et nous sommes entre les mains de professionnels qui s’y connaissent. Je ne suis pas inquiet pour notre sécurité.»
Au moment de prendre l’avion, les 22 pompiers ne savaient pas exactement dans quelles régions de la Colombie-Britannique ils allaient être déployés.
«Nous sommes l’équipe sur le terrain. On travaille beaucoup avec des haches et des pelles pour faire des tranchées. Des fois, on a des pompes, mais ça peut être un feu sans eau nulle part. On travaille aussi avec des hélicoptères qui ont de l’eau, des avions aussi», mentionne Julien Bourque.
«Chaque feu est différent. Le feu peut devenir plus fort et on peut être évacué. Ça peut être dangereux à ce moment-là.»
La pompière Hayley Hallihan Miramichi fait aussi partie du voyage.
«Je pense que nous allons être pas mal occupés. C’est assez fou là-bas. Nous allons probablement travailler de longues heures.»
«Nous devrons être très prudents et responsables. Il faut prendre son temps et ne pas se précipiter ou avoir peur. Il faut utiliser nos connaissances et notre formation pour faire de notre mieux.» de
Dimanche, les feux s’étendaient sur plus de 236 kilomètres carrés selon les autorités britanno-colombiennes.
Les régions les plus durement touchées sont celles du centre et du sud de la province. Le nord est aussi affecté, mais les flammes n’y posaient pas une menace aussi immédiate.