Coups de feu à Moncton: le tireur présumé plaide non coupable
Arrêté lors d’une importante opération policière le mois dernier, Daniel Beaupré fait face à des accusations en lien avec l’utilisation illégale d’une arme à feu. Il plaidera non coupable lors de son procès.
Daniel Beaupré a comparu en Cour provinciale mercredi après-midi.
L’homme âgé de 25 ans est accusé d’avoir utilisé une arme à utilisation restreinte, à savoir un pistolet 9 mm. Il est aussi accusé d’avoir déchargé une arme à feu dans l’intention de blesser et d’avoir eu en sa possession une arme à feu alors qu’un ordre rendu par un juge de la Cour provinciale le lui interdisait.
Cela signifie qu’il a déjà fait face à la justice par le passé.
«Mon client a décidé de présenter un plaidoyer de non-culpabilité à toutes les accusations», a indiqué Me Christian Libotte, l’avocat de Daniel Beaupré.
L’accusé a également renoncé à son enquête de libération sous cautionnement. Il restera donc derrière les barreaux jusqu’à la prochaine audience.
Le procès se tiendra du 28 octobre au 3 novembre en Cour provinciale.
Plusieurs témoins seront entendus à la barre. Les enquêteurs attendent toujours les résultats des tests ADN et de l’étude balistique.
Tôt le dimanche 25 juin, des coups de feu ont été entendus dans le secteur de la rue High, entre l’avenue Sherrard et le chemin Mountain.
Les forces de police ont reçu l’appel vers 7h20 et une trentaine d’agents ont été déployés sur place.
Le Groupe tactique d’intervention est intervenu rapidement et a été rejoint en aprèsmidi par d’autres membres de l’escouade au volant d’un véhicule blindé.
Les suspects se sont barricadés dans un immeuble à logement du quartier. Stéphanie Mawson et Daniel Beaupré ont été arrêtés au terme d’un face-à-face de huit heures avec les forces de l’ordre.
Stéphanie Dawson, âgée de 26 ans, est quant à elle accusée d’avoir agi comme complice dans cette affaire. Elle a été libérée sous conditions lors de sa comparution du 26 juin. - SD