Déterminées, ces femmes se lancent à la conquête de leurs droits
Dans bien des pays, la femme est considérée comme citoyenne de seconde zone, tout juste bonne à faire des enfants, cuisiner et nettoyer la maison. Abusée de toutes les façons, battue, humiliée, elle est, depuis longtemps, traitée en esclave par les hommes
Mais voilà que, petit à petit, s’amorce un mouvement, en Asie, en Afrique et en Amérique centrale, visant à changer, à tout jamais, le destin débilitant des femmes et des petites filles. Le documentariste Nils Tavernier a parcouru le monde pour rencontrer des femmes qui, courageusement, ont décidé de changer les choses. Hawaou, au Cameroun, Min, au Cambodge, Joséphine, au Sénégal, Antonia, au Nicaragua, Mulu, en Éthiopie, ont, l’une ou l’autre, été confrontées à la pauvreté, aux mariages forcés (précoces), à la violence conjugale, et elles ont toutes compris que le droit à une vie meilleure commence par l’éducation dont on prive bien souvent les filles.
Et, petit à petit, l’idée fait son chemin. Depuis que les jeunes filles s’instruisent, elles réalisent qu’il est permis de rêver parce qu’elles pourront travailler et accéder à des possibilités jusque-là impensables pour une femme dont l’égalité des sexes. Elles ont
toutes une histoire, le mardi 25 juillet, 21h, à TV5.
SI LES MURS POUVAIENT PARLER…
On peut considérer les Première et Deuxième guerres mondiales comme des plaies qui ont du mal à cicatriser dans l’histoire d’une nation. Il ressort toujours des révélations, des images inédites, des faits occultés qui finissent par resurgir.
Le documentaire La cité muette, justement, raconte les origines de cette cité HLM. En fait, ces murs ont connu la détresse, l’angoisse, la vulnérabilité des Juifs qu’on y entassait dans l’attente d’être dirigés vers les camps de la mort. Lieu de l’ancien camp de Drancy créé par le gouvernement de Philippe Pétain, pas moins de 63 000 personnes y ont séjourné. Transformé en logement social après la guerre, 500 locataires occupent les lieux aujourd’hui. Mais pourquoi a-t-on si habilement effacé la mémoire du passé?
Alors, on se met en quête de fouiller les vestiges de la cité, les archives de la ville et on tend l’oreille aux témoignages de ceux qui habitent ces lieux aujourd’hui. Et petit à petit, on peut revoir la face cachée de Drancy qui fut le plus grand camp d’internement français. À RDI, le mercredi 26 juillet, 21h.
DIVORCE: LES ENFANTS EN PÂTURE
Scénarisé et réalisé par Karina Marceau,
Quand les parents nuisent aux enfants met en scène Réal Bossé et Marie Turgeon, dans le rôle de parents qui, séparés, utilisent les enfants pour faire la guerre au conjoint. Peu connue, l’aliénation parentale est un phénomène croissant parmi les couples qui se brisent et des spécialistes expliquent que cette réalité a un impact destructeur sur les enfants. On dit qu’au Canada, de nombreux cas ont été portés devant les tribunaux. Dictature affective, le jeudi 27 juillet, 21h, à Télé-Québec.
Avocat de formation, Serge Joyal est un passionné d’art et d’histoire, toujours soucieux de valoriser le patrimoine culturel et historique du Canada et du Québec. Auteur de l’essai historique Le mythe de Napoléon au Canada français, copieusement documenté, il y décrit le mythe napoléonien amalgamé à l’histoire canadiennefrançaise et québécoise et, particulièrement, Serge Joyal explique comment Napoléon fut une inspiration pour les chefs patriotes de 1836-1837, occupés à lutter contre le parti britannique. À 1001 vies, ce samedi, 22h, à Radio-Canada. À sa façon bien colorée, Cathy Gauthier,
pas trop catholique ne craint pas d’exposer les différents aspects de sa personnalité, même ceux difficilement avouables dont la jalousie qui la ronge et qui l’amène à douter de la franchise de son amoureux qu’elle ne cesse de soupçonner à tout propos. Elle raconte également son passage au spa où elle craint microbes et bactéries plus que tout. Elle ne manque pas pour autant de souligner l’amour et l’admiration que cette passionnée de télé voue à Denis Lévesque. Le jeudi 27 juillet, 21h, à TVA.
À RADIO-CANADA: à Animo, ce dimanche, 20h30, on fait la connaissance de Mousseline et Auguste, deux chevaux thérapeutiques qui jouent un rôle de première importance dans la vie de personnes ayant des besoins particuliers. Michel Barrette, au volant d’une Honda 1977, ira de Laval à Montréal en compagnie de Benoît McGinnis et de Claude Poirier à Viens-tu
faire un tour?, ce dimanche, 21h. Le vendredi 28 juillet, 20h, Rose-Aimée Automne T. Morin présente Urbania qui porte sur l’armée. D’abord, on suit les élèves officiers du Collège militaire royal de Saint-Jeansur-Richelieu lors de certains exercices, on rencontre l’aumônier militaire Padre Éloi Gunn sur le point de partir en mission et, dans les rues d’Ottawa, avec des bénévoles de VETS Canada, on recherche des vétérans qui ont sombré dans l’itinérance. À TÉLÉ-QUÉBEC: en trois parties, Point doc tente de décortiquer l’énigmatique pouvoir qu’Hitler a eu sur le peuple allemand afin de le convaincre de le suivre dans son désastreux projet d’élimination des juifs. Hitler: du charisme au chaos, les lundi, mardi et mercredi 24, 25 et 26 juillet, 21h. Le Parrain mettant en vedette Marlon Brando, Al Pacino et James Caan, qui raconte la vie trépidante d’une famille de mafiosi, qu’on peut revoir avec autant d’intérêt chaque fois, est à l’affiche les lundi, mardi et mercredi, 24, 25 et 26 juillet, 22h.
À TV5: en France, on indique que 75 pour cent de la population a eu recours à un thérapeute non conventionnel en médecines alternatives ou douces. Se soigner
autrement recueille des commentaires de thérapeutes et de patients qui expliquent les raisons de ce nouvel engouement, le mercredi 26 juillet, 21h.
À HISTORIA: sous le thème du 375e anniversaire de Montréal, alors qu’on aborde le chapitre des transports, Lise Dion se retrouve dans le Vieux Port de Montréal, en compagnie d’Isabelle Maréchal. L’humoriste profite de l’occasion pour parler de sa passion pour les voitures et les quatre roues. Concernant le transport maritime, il est question du rôle du Vieux Port et de la voie maritime du Saint-Laurent, indispensables à la vie de Montréal. Et sur terre, ce sont les chevaux qui assuraient le transport, à l’époque, remplacés depuis par le Métro. D’hier à Montréal, ce dimanche, 22h.