Retour au calme dans certains secteurs de la Syrie
Le ministère russe de la Défense a annoncé samedi qu’une entente a été conclue avec l’opposition syrienne sur les délimitations d’une zone de désescalade des tensions dans les banlieues est de la capitale de la Syrie, Damas, après plusieurs jours de combats intenses dans cette région. Le ministère n’a pas fourni de détails dans son communiqué, mais a tout de même précisé que les zones concernées de la Ghouta orientale comprennent les frontières de la région ainsi que les routes permettant l’acheminement d’aide humanitaire et la libre circulation des civils. L’entente avec l’opposition syrienne est survenue au cours de pourparlers au Caire sous la médiation de l’Égypte, a ajouté le ministère russe. La zone est l’une des quatre proposées par un plan approuvé par la Russie, l’Iran et la Turquie en mai. Selon ce dernier, les forces aériennes du président syrien Bachar Al-Assad doivent cesser de survoler les aires désignées. Des combats violents ont éclaté depuis que cet accord de «zones de désescalade» a été conclu il y a plus de deux mois. L’Observatoire syrien des droits de la personne (OSDH) et un groupe de militants établi dans la région de la Ghouta ont fait état de trois frappes aériennes survenues tôt samedi. Le calme aurait ensuite été constaté. Des membres de l’opposition syrienne dans le nord de la Syrie ont de leur côté affirmé que la situation s’était apaisée dans la province d’Idlib, après que deux groupes principaux se soient mis d’accord pour mettre fin à des jours d’affrontements qui ont fait une foule de morts. Or, à la frontière avec le Liban, les combats se sont intensifiés. Des militants du Hezbollah et des membres des troupes syriennes ont pris le contrôle de plusieurs collines stratégiques aux dépens des rebelles syriens, entre le village libanais d’Arsal et celui de Fleeta, en Syrie. - AP