UNE RÉCOLTE DE FRAISES FRUCTUEUSE
Les fraises ont été abondantes cette année dans les champs du Nouveau-Brunswick. La saison a été la meilleure des cinq dernières années, estime le ministère de l’Agriculture.
Dans les champs de Reno Poirier à Grande-Anse, la cueillette était encore ouverte lors de notre passage, mardi.
«Ça a été une bonne année, on a eu une bonne récolte. L’abondance était là, les gens étaient là. La météo était de notre bord, il y a eu de belles journées ensoleillées», affirme le propriétaire de Légumes chez Reno.
Au loin, deux travailleurs saisonniers en provenance de la Jamaïque s’affairent dans les champs qui seront ouverts l’an prochain. Une dizaine de personnes cueillent des fraises un peu plus loin.
«Les enfants adorent ça. Il a fallu les peser en entrant et les peser avant de sortir», lance Rose-Marie Collin à la blague, accompagnée de la petite Olivia.
La femme est venue à trois reprises cet été et elle est contente de la saison.
«Là, elles sont vraiment sucrées. Mais c’est dommage car il y a beaucoup de pertes et il reste pas mal de fraises. J’en parlais avec le propriétaire et il dit que c’est normal, c’est ça les fraises», raconte-t-elle.
UNE SAISON OCCUPÉE
À La Fleur du pommier, à Cocagne, la cueillette est maintenant terminée et la saison a été occupée.
Selon lui, les médias sociaux ont eu un impact sur le nombre de clients.
«On met des publications sur Facebook indiquant les heures d’ouverture et des photos. C’est très simple, mais le mot s’est passé qu’on avait de belles fraises», raconte-t-il.
UNE BONNE SAISON PARTOUT
La saison a été bonne partout dans la province et le ministère de l’Agriculture a eu de bons échos en provenance des producteurs.
«Les producteurs sont très contents de leur récolte cette année. Ça fait quatre ou cinq ans qu’ils n’ont pas vu une bonne récolte comme ça», affirme Roger Tremblay, spécialiste en culture des petits fruits au ministère de l’Agriculture.
M. Tremblay explique que tout était parfaitement aligné cette année pour que la saison soit bonne.
«Les ventes ont augmenté cette année, mais avec moins de jours ouverts. C’était tellement occupé qu’on fermait les champs à 14h ou avant, au lieu de le faire à 20h», affirme un des propriétaires, Kenneth Carrier.