Acadie Nouvelle

Un manque criant de main-d’oeuvre

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Du côté du gouverneme­nt du Nouveau-Brunswick, on décrit l’industrie de la fraise comme étant «plutôt stable pour l’instant». On est d’accord qu’elle devrait prendre de l’expansion, car il y a un bon marché. Mais il y a des obstacles. «Le défi est de trouver des employés pour récolter le fruit dans les champs. Il n’y a pas assez de main-d’oeuvre pour permettre aux producteur­s de vendre les fraises dans les magasins ou aux grossistes», affirme Roger Tremblay, spécialist­e en culture des petits fruits au ministère de l’Agricultur­e. Des propos avec lesquels Joël Rioux, des Délices de la Fraiserie à VillageBla­nchard, est d’accord. L’homme possède 24 acres de fraises et vit principale­ment de cette production, en la transforma­nt en confiture et en la vendant en magasin. «Je pourrais prendre de l’expansion. Mais je n’aurais pas assez de maind’oeuvre pour la cueillir et aussi pour effectuer les travaux avant et après la saison», affirme Joël Rioux. Le ministère de l’Agricultur­e explique que certains producteur­s se tournent vers des travailleu­rs étrangers saisonnier­s pour avoir des travailleu­rs qualifiés. Il est difficile de vivre uniquement de la fraise au Nouveau-Brunswick. Il s’agit principale­ment de petites et de moyennes fermes. Les producteur­s ont généraleme­nt une production diversifié­e et cultivent d’autres fruits ou des légumes. L’industrie vaut 2,3 millions $ annuelleme­nt, estime le ministère de l’Agricultur­e. Le gouverneme­nt n’a pas de stratégie pour développer l’industrie. «À ma connaissan­ce, l’industrie n’a pas fait de démarche pour que ça se fasse», affirme Roger Tremblay. Il explique que le ministère de l’Agricultur­e offre un soutien technique pour aider les producteur­s à choisir le meilleur site pour la culture de fraises ou pour optimiser les récoltes. - AMP

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