Acadie Nouvelle

La longue balle sourit aux Blue Jays Raines et les Yankees se sont croisés au bon moment

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Kendrys Morales a créé l’égalité avec une longue balle en neuvième manche, puis Steve Pearce a claqué un grand chelem en 10e manche, alors que les Blue Jays de Toronto ont fait fi de trois expulsions pour compléter le balayage de leur série face aux Athletics d’Oakland grâce à une victoire de 8 à 4, jeudi.

L’ancien des Jays Liam Hendriks (3-2) a rempli les buts en 10e en offrant des buts sur balles à Miguel Montero, Justin Smoak, puis Morales, après deux retraits. Pearce a ensuite frappé la balle en flèche par-dessus le mur au champ gauche alors que le compte était complet.

La victoire est allée au dossier de Roberto Osuna (3-0).

On croyait que le simple d’un point de Marcus Semien en huitième allait permettre aux Athletics de l’emporter 4-3. Cependant, Morales a cogné un circuit en neuvième manche dans un deuxième match de suite pour prolonger le suspense.

Il s’agissait de son 20e circuit de la saison et de son deuxième du match. Morales, qui avait joué les héros avec un circuit gagnant mercredi, domine les Ligues majeures cette saison avec quatre circuits en neuvième manche qui ont créé l’égalité ou donné les devants à son équipe.

Aucune des deux équipes n’a semblé apprécier le travail de l’arbitre derrière le marbre Will Little, ce qui a mené à un débordemen­t en cinquième manche.

Le gérant des Blue Jays, John Gibbons, a été le premier à être renvoyé au vestiaire pour ses commentair­es à partir de l’abri.

Le lanceur Marcus Stroman et le receveur Russell Martin l’ont rejoint peu de temps après, après le sixième but sur balles accordé par Stroman. Ce dernier a foncé vers le marbre et a dû être retenu par l’entraîneur sur le banc DeMarlo Hale, alors qu’il cherchait à s’en prendre à Little.

Stroman a effectué 90 tirs, dont seulement 52 pour des prises.

Josh Donaldson a aussi frappé un circuit pour les Jays, son 10e de la saison et son premier depuis le 8 juillet. - La Presse canadienne «Tim Raines prenait le baseball très au sérieux, mais il ne s’est jamais pris au sérieux. Ça rendait tout le monde autour de lui meilleur, surtout à New York, avec un propriétai­re comme George Steinbrenn­er, qui avait le don de vous garder sur le qui-vive. Un gars comme Raines, vraiment, c’était tout un avantage.» La Presse canadienne

Joe Torre ne tarit pas d’éloges quand vient le temps de parler de Tim Raines, qu’il a dirigé chez les Yankees de New York de 1996 à 1998. Lui-même à sa première saison à la barre des Bombardier­s du Bronx, il a appris à connaître celui qu’il avait souvent vu jouer alors qu’il dirigeait les Mets de New York, les Cardinals de St. Louis ou les Braves d’Atlanta dans la Nationale.

«C’est George Steinbrenn­er qui est allé le chercher (NDLR: des White Sox de Chicago en décembre 1995, pour des considérat­ions futures). À cette époque, je ne le connaissai­s pas personnell­ement, mais j’avais toujours admiré son jeu», a déclaré à La Presse canadienne celui qui est maintenant chef des opérations baseball du Baseball majeur.

«Il y avait une chose avec M. Steinbrenn­er: vous ne manquiez jamais de joueurs. Parfois, nous en avions même trop. C’est pour cette raison que j’ai découvert que Tim Raines était un grand profession­nel, une personne de grande classe. Il comprenait bien que nous avions d’autres joueurs à qui nous devions donner du temps de jeu, même s’il a fini par jouer pas mal.»

Après avoir disputé 135 rencontres avec les White Sox la saison précédente, Raines n’a été utilisé que pendant 59 rencontres par Torre lors de la saison 1996.

«Il n’y a aucun doute dans mon esprit: son attitude et son profession­nalisme m’ont aidé à ma première saison dans l’Américaine, a noté Torre. Au champ gauche, nous avions plusieurs joueurs qui pouvaient évoluer là. Au centre, nous avions Bernie Williams, et Paul O’Neill jouait dans la droite. Mais dans la gauche, nous avons commencé l’année avec Ruben Sierra, afin de me donner plus d’options pour le frappeur désigné. Autour de la pause du match des étoiles, Darryl Strawberry s’est ajouté au groupe. Nous devions jongler avec notre formation.

«Il savait que le baseball n’était pas simple, mais il était toujours bien préparé. Il était un voleur de buts, mais il savait quand voler. Il ne volait pas pour ses statistiqu­es personnell­es, mais bien pour vous aider à gagner. Je me souviens encore clairement d’un ballon qu’il a capté en tombant pour le dernier retrait du quatrième match de la Série mondiale cette année-là. Il se défonçait pour vous et on appréciait beaucoup sa présence dans l’abri.»

«Tim m’a tellement facilité la tâche, car il comprenait son rôle. Il ne s’est jamais plaint de son temps de jeu. Mais il y avait une chose que vous remarquiez chez lui: il savait comment gagner.»

leur transmettr­e. C’était comme un deuxième gérant. Nous aimions tous profiter de son expérience. Ç’a bien servi cette équipe de 1996. «Parlez-en aux jeunes joueurs de cette équipe: Derek Jeter l’adorait. Il faisait beaucoup rire Derek. C’était amusant pour moi de voir ça.» Torre n’hésitait pas non plus à se servir du statut de Raines auprès de ses jeunes joueurs pour leur passer quelques messages. «C’est quelque chose que j’ai fait avec Joe Girardi et Derek Jeter plus tard, mais cette saison-là, je le faisais avec Rock. Les vétérans sont là pour vous aider. Parfois, d’entendre quelque chose de la bouche de Tim avait plus de poids que quand ça venait de moi...» Torre sera sur place, ce week-end, pour assister à l’intronisat­ion de Raines. Il sera admis en compagnie de Jeff Bagwell et d’Ivan Rodriguez, en plus des bâtisseurs John Schuerholz et Bud Selig. «Je pense qu’il l’appréciera. Cela lui a peut-être pris beaucoup de temps avant d’être admis, mais nous ne lisions jamais quoi que ce soit laissant entendre qu’il croyait qu’il devait déjà y être. Il a laissé les électeurs choisir. Il mérite pleinement de se retrouver à Cooperstow­n et je suis persuadé qu’il ressentira ce que j’ai moi-même ressenti en 2014. Vous êtes tout simplement soufflé! Soudaineme­nt, vous retombez en enfance et vous réalisez à quel endroit vous vous retrouvez alors.» - La Presse canadienne

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C’est au stade olympique de Montréal, mais dans l’uniforme des Yankees de New York, que Tim Raines a volé le 800e but de sa carrière, le 23 mars 2000. - Archives
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Steve Pearce a frappé le circuit gagnant. - La Presse canadienne: Mark Blinch

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