Les risques de feux de forêt augmentent
Les autorités ont haussé d’un cran la surveillance des forêts néo-brunswickoises qui sont plus que jamais susceptibles d’être ravagées par des incendies. Dimanche aprèsmidi, le ministère du Développement de l’énergie et des ressources a étendu à l’ensemble de la province l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert. Le ministère a toutefois tenu à préciser que cette mesure ne s’applique pas aux terrains de camping de la province qui sont habituellement dotés d’installations sécuritaires pouvant prévenir les incendies. Environnement Canada et MétéoMédia prévoient du temps sec et chaud et peu de précipitation d’ici jeudi, ce qui pourrait compliquer la situation. Dimanche, des pompiers et des agents du ministère du Développement de l’énergie et des ressources combattaient toujours un incendie de forêt qui s’est déclaré la veille sur l’île Miscou. Des feux de brousse ont également éclaté dimanche dans la région de Miramichi et de la base militaire de Gagetown. Les autorités ont également indiqué avoir éteint des feux qui se sont déclarés au cours de la fin de semaine dans les régions de Gibson Falls et de Russels Gulch. Cinq autres secteurs de la province faisaient l’objet d’une étroite surveillance et de patrouilles dimanche, soit les secteurs de Bear Landing, de Gravel Pit Fire, de North Brook, de Gaytons et de McAdam Lake. Les régions voisines du Nouveau-Brunswick, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie sont considérées comme des secteurs où les risques d’incendie sont très élevés, a par ailleurs laissé savoir la Société de protection des forêts contre le feu. L’indice de feux de forêt varie énormément d’un secteur à l’autre du Nouveau-Brunswick, s’établissant de bas à Pointe-Lepreau à extrême dans certaines autres régions. - SL