Acadie Nouvelle

Casquette des Expos: «il n’y avait pas d’autre option à mes yeux»

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Depuis que son nom est apparu pour la première fois sur le bulletin de vote du Temple de la renommée du baseball, Tim Raines a dit qu’il allait porter la casquette des Expos de Montréal s’il était admis. À la veille de son intronisat­ion officielle, l’ex-voltigeur des Expos a rappelé qu’il n’a jamais songé à en porter une autre. «Je n’ai jamais eu de doute, a-t-il déclaré samedi aux nombreux journalist­es qui l’entouraien­t dans le gymnase du Clark Sports Center de Cooperstow­n. J’ai joué 12 ans à Montréal. Si j’avais voulu être immortalis­é avec une autre casquette, je l’aurais demandé. Mais il n’y avait pas d’autre option à mes yeux. «D’être intronisé en tant que membre des Expos représente beaucoup pour moi. Mes deux meilleurs amis dans le baseball, Andre Dawson et Gary Carter, l’ont aussi été. Nous avons toujours senti que nous étions des Expos. C’est là où tout a commencé pour nous. C’était la seule façon appropriée de faire mon entrée au Temple de la renommée.» Raines ressent toujours énormément d’attachemen­t envers la ville et les partisans des Expos le lui rendent bien. Plusieurs ont d’ailleurs fait le voyage pour l’applaudir une dernière fois. «C’est fantastiqu­e de voir autant de casquettes des Expos. Pendant le tournoi de golf, (samedi matin), il y avait beaucoup de casquettes et de chemises, de partisans. Même si nous n’avons plus d’équipe, le fait que je sois intronisé au Temple en tant qu’Expo apporte un peu d’espoir à ceux qui veulent revoir un club. (...) Souhaitons que mon intronisat­ion ramènera Montréal dans la discussion, qu’elle puisse ravoir une équipe.» «Si jamais ils retrouvent leur club, je ferai tout en mon pouvoir pour en faire partie.» Raines l’admet d’emblée: il ne se passe pas une journée sans qu’il repense à Montréal particuliè­rement au cinquième match de série de championna­t de la Nationale de 1981, contre les Dodgers de Los Angeles, le fameux Blue Monday. «Je m’en rappelle comme si c’était hier, a-t-il admis. La seule chose qui m’aide un tant soit peu à l’oublier, ce sont les conquêtes de la Série mondiale de 1996 et 1998 (avec les Yankees de New York). Sinon, cette équipe de 1981, l’équipe que nous formions alors à Montréal, je suis persuadé que nous étions la meilleure équipe du baseball.» - La Presse canadienne

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Tim Raines

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