Acadie Nouvelle

Neymar soutient ne pas déménager pour l’argent

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Le joueur de soccer brésilien Neymar assure que l’argent n’a pas été sa source première de motivation pour l’inciter à se joindre au Paris Saint-Germain, et affirme qu’il ne ressentira pas plus de pression à cause du montant de 222 millions d’euros (333 millions $CAN) qui a été versé pour obtenir sa libération.

Neymar s’est envolé de Barcelone dans un jet privé pour sa présentati­on officielle à Paris, où on attend de lui qu’il transforme le destin de sa nouvelle équipe.

Lors d’une conférence de presse courue, vendredi, Neymar s’est dit «très triste» de se faire demander si l’argent avait été la raison pour laquelle il a décidé de quitter l’une des formations les plus prestigieu­ses de tout le soccer pour se joindre à une équipe qui n’a rien gagné à l’extérieur de son pays.

Le montant de la transactio­n représente plus du double de l’ancien record pour le transfert le plus dispendieu­x.

La somme investie forcera le PSG à tenter de puiser le plus d’euros possible de cette signature - grâce à des commandite­s et la vente d’articles promotionn­els - pour s’assurer que l’équipe respecte les règles financière­s du soccer européen.

Mais en dépit de l’imposante somme liée au transfert, le président du PSG, Nasser AlKhelaifi, est convaincu qu’il a réalisé une bonne affaire.

«Nous voyons Neymar comme une marque de commerce, a-t-il déclaré. Je ne crois pas qu’il soit dispendieu­x parce que je pense (que le transfert) va rapporter plus que ce que nous avons payé.»

Al-Khelaifi a également déclaré que Neymar, qui a paraphé une entente de cinq ans qui lui rapportera­it 30 millions d’euros par année, vaudra bientôt le «double» du prix que le PSG paie pour ses services.

Par ailleurs, Al-Khelaifi assure que le PSG n’a pas contrevenu aux règles du fair-play à la suite du transfert.

«Pour les gens qui s’inquiètent au sujet du fair-play, je vous invite à sortir et prendre une tasse de café, car il n’y a aucun problème. Nous avons été très transparen­ts.» - AP

Cette fois, l’Impact (6-8-6) aura l’occasion de faire mal à un rival direct, samedi, quand il recevra la visite de l’Orlando City SC. La troupe de Mauro Biello est coincée au 10e échelon de l’Associatio­n Est, à huit points du Crew de Columbus et du sixième et dernier rang donnant accès aux séries. L’Impact a également trois rencontres de plus à disputer que le Crew d’ici la fin de la campagne.

De son côté, Orlando City (8-8-6) occupe le septième rang, à deux points du Crew avec un match en main.

Cherchant à grimper au classement, l’Impact a frappé un mur le week-end dernier en encaissant un revers de 4-0 face aux Red Bulls de New York. Le Bleu-blanc-noir se retrouve toutefois dans un contexte idéal en août, alors que quatre de ses cinq matchs seront présentés au Stade Saputo.

«Il faut tourner la page et nous nous concentron­s sur Orlando, a affirmé le défenseur Laurent Ciman plus tôt cette semaine. Nous traversons un passage difficile, mais nous avons plusieurs matchs à domicile à venir. Nous devons réagir si nous voulons participer aux séries. Il faut s’ouvrir les yeux et travailler.»

Si les Red Bulls ont fait mal à l’Impact en appliquant beaucoup de pression sur le joueur en possession du ballon, l’Orlando représente une bête bien différente.

«Ils ont deux bons attaquants puissants (Dom Dwyer et Cyle Larin) avec Kaká qui joue en retrait, a expliqué l’entraîneur adjoint Jason Di Tullio. C’est un style plus direct vers les attaquants, avec Kaká en dessous pour nous faire mal. Il va falloir rester compact et bien défendre. Et offensivem­ent, nous allons devoir être opportunis­tes.»

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