Ode à l’Acadie, meilleure que jamais
Lucie LeBouthillier Bas-Caraquet
Hier soir j’ai assisté à la dernière représentation du retour d’Ode à l’Acadie. Salle comble, public ravi, conquis, qui résonnait à la même gigue, chanson, musique, histoire. Celle de l’Acadie qui nous a vus naître comme peuple et qui nous propulse vers l’avenir. Bravo à tous les merveilleux chanteurs et musiciens multitalents, à l’image de l’Acadie, qui nous ont fait vibrer à notre identité, plus que jamais, et à cette formidable équipe qui l’entoure pour ce retour magnifique d’Ode. Isabelle Thériault, directrice du Festival
membreed’Ode, acadien et a eu un éclair de génie, en ce 150 de la Confédération, de faire revenir le spectacle culte du 400e anniversaire de la fondation de l’Acadie en 2004. En plus, la cerise sur le gâteau, le vibrant hommage si bien mérité, à un de nos grands Acadiens – c’est vrai qu’il est grand – Paul Marcel Albert, qui a créé ce fabuleux spectacle en 2004. J’étais coprésidente à ce moment-là du Partenariat culturel et économique du Canada atlantique, créé pour commémorer le 400e anniversaire de l’Acadie entre Patrimoine canadien et l’APÉCA. Ce fonds a octroyé plus de 200 000$ pour la création d’Ode. Le plus gros montant jamais accordé en Acadie par ces ministères à ce moment-là pour ce genre de spectacle. Enfin, l’Acadie avait les moyens de ses ambitions. Nous pouvons en être plus que fiers, car Ode a fracassé toutes les prédictions, de 25 spectacles prévus au départ, plus de 1000 ont été joués non seulement en Acadie, mais à travers la planète. J’étais aussi ravie qu’on célèbre Paul Marcel avec une superbe oeuvre d’un autre de nos grands artistes acadiens, Léopold Foulem. Allez voir son exposition à la Galerie Bernard-Jean, c’est étonnant. Et que dire de notre sénateur acadien, René Cormier, qui lui a été le directeur artistique de cette merveilleuse aventure! Il ne me reste plus qu’à souhaiter qu’il y ait encore beaucoup de représentations d’Ode pour notre plus grand plaisir. J’espère aussi que Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien, qui m’a confié qu’elle serait au 15 août à Caraquet, puisse un jour avoir le bonheur de voir ce fabuleux spectacle.