Acadie Nouvelle

Tim Raines a «le rouge, le blanc et le bleu des Expos tatoués sur le coeur»

- Frédéric Daigle

Depuis son élection au Temple de la renommée du baseball, en janvier - et même auparavant -, Tim Raines n’a jamais cessé de dire à quel point Montréal occupe une grande place dans son coeur.

Quelque 10 jours après son intronisat­ion à Cooperstow­n, il a une fois de plus remercié les Montréalai­s de l’avoir appuyé toutes ces années.

«Dès le moment où je suis arrivé comme un adolescent âgé de 19 ans en 1979, jusqu’à l’ovation qui m’a fait chaud au coeur lors du match d’ouverture en 2001, je me suis toujours senti à la maison à Montréal, a-t-il déclaré dans un communiqué mis en ligne par le site ExposNatio­n. Vous m’avez accompagné pendant tous mes hauts et mes bas, et vous avez traité ma famille et moi comme l’un des vôtres.»

«Comme les Montréalai­s, j’ai le rouge, le blanc et le bleu des Expos tatoués sur le coeur, et je rêve d’y être à nouveau lors d’un match d’ouverture. Ma famille et moi vous remercions du fond du coeur pour tout votre soutien. Nous partageons cet honneur du Temple de la renommée avec vous.»

Raines a été élu à sa 10e et dernière année d’éligibilit­é, en janvier. Sa plaque a été dévoilée lors de la cérémonie d’intronisat­ion officielle, le 30 juillet. Elle est ornée de la casquette des Expos, où il a passé 13 de ses 23 saisons dans les Majeures. Seuls Gary Carter et André Dawson avant lui ont été intronisés à titre de membres des Expos de Montréal.

Au début de son allocution à Cooperstow­n, Raines a tenté de remercier en français les partisans montréalai­s, dont plusieurs centaines étaient sur place l’acclamer. Mais très nerveux, Raines, même si de son propre aveu il avait passé la soirée précédente à répéter ce passage, n’a pas été en mesure de livrer cette portion prévue en français.

«Il souhaitait y revenir plus tard mais, submergé par l’émotion, il ne l’a finalement pas fait», a expliqué Matthew Ross, le président et fondateur d’ExposNatio­n.

Mais Raines trouvait qu’il n’avait pas suffisamme­nt souligné l’apport de Montréal à sa carrière et son attachemen­t pour la ville.

«Il a alors mandaté son agent (Randy Grossman) de nous contacter afin que l’on fasse parvenir un message, dans les deux langues, aux gens de Montréal, ajoute Ross. Tim voulait s’assurer que Montréal sache à quel point il a apprécié joué ici et la place qu’occupe la ville dans son coeur. C’est très important pour lui.»

«Tim n’avait pas de discours écrit, seulement des notes, et je pense que l’émotion a fait en sorte qu’il a un peu perdu le fil. Avec ce que nous avons publié, il estime avoir remercié Montréal comme elle devait l’être.»

Raines pourrait être le dernier Expo intronisé à Cooperstow­n. Vladimir Guerrero, dont le nom a été inscrit sur 72% des bulletins de vote à sa première année d’admissibil­ité, pourrait être admis sous les couleurs des Angels d’Anaheim ou encore avec une casquette vierge, tandis que Larry Walker, à sa septième année d’éligibilit­é, n’a vu son nom inscrit que sur 22,3% des bulletins. Walker a toutefois connu ses meilleures campagnes avec les Rockies du Colorado.

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Jeff Idelson a présenté à Tim Raines sa plaque officielle du Temple de la renommée du baseball, il y a quelques jours. - Associated Press: Hans Pennink

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