Acadie Rock: une soirée d’humour sympathique
Que ce soit l’âge, le sexe, les restaurants Subway, les enfants, les identités culturelles ou encore la langue, bien des sujets se sont retrouvés dans la mire des huit humoristes qui ont pris part à la soirée d’humour au Festival Acadie Rock dimanche soir.
Ayant attiré une bonne foule, le spectacle Toujours debout, présenté à la Salle Bernard-LeBlanc, était parsemé de moments drôles à souhait et de quelques numéros marquants.
Animée par Nate Dimitroff, la soirée a mis en scène des humoristes de l’Acadie et du Québec qui ont offert un large éventail de styles d’humour.
Que ce soit par l’autodérision, l’ironie, le burlesque, l’absurde, les jeux de mots ou encore des blagues plus directes, voir même irrévérencieuse, tout y est passé, comme quoi l’humour est parfois sans limites.
L’animateur Nate Dimitroff est apparu sur la scène au son de la musique des Hôtesses d’Hilaire. Celui qui ironise sur le fait qu’il propose de l’humour intelligent a enfilé quelques nouvelles blagues de son cru, parfois en bas de la ceinture. Elles n’ont pas toujours atteint leur cible, créant même parfois un certain malaise dans la salle.
Bass Lévesque a ouvert la soirée en force, suivi de Mélanie Beaulieu qui a offert une belle prestation. Elle aborde les réalités du quotidien des mères de famille.
De plus en plus à l’aise sur scène, Martin Saulnier propose un style d’humour très efficace et percutant, en parlant de son emploi dans un centre d’appel, des femmes enceintes, des enfants, et des grands-parents. Beaucoup de rires pour ses numéros, mais pas nécessairement de nouveautés.
Très attendu, JC Surette a été accueilli par une salve d’applaudissements. Il arrive avec son humour du quotidien où de simples situations anodines deviennent complètement hilarantes, tel que l’absurdité des buffets chinois.
Mouad Loukili qui se définit comme un Marocadien s’amuse avec les identités culturelles et les religions.
Coup de coeur de l’Acadie, Coco Belliveau qui ne s’était pas produit au Nouveau-Brunswick depuis longtemps.
Celle qui a été accueillie dans un tonnerre d’applaudissements n’hésite pas à se moquer d’elle-même.
Au moment de mettre sous presse, Franky n’était toujours pas monté sur la scène.