Plusieurs personnes réagissent négativement aux commentaires du président Donald Trump
Le président Donald Trump a blâmé «plusieurs parties» pour l’escalade de la violence survenue à Charlottesville, en Virginie, dans le cadre d’un rassemblement de suprémacistes. Son intervention publique au cours d’une conférence de presse a suscité maintes réactions, dont plusieurs négatives. Ce qu’a déclaré Donald Trump: «Nous condamnons, en les termes les plus forts cette flagrante démonstration de haine, de sectarisme et de violence, de plusieurs bords. Cela a commencé il y a bien longtemps. Avant Donald Trump. Avant Barack Obama. Cela dure depuis très très longtemps.» Ce que d’autres ont dit: «Je n’en ferai pas tout un plat. Je fais porter le chapeau pour bien des choses que l’on observe aux États-Unis de nos jours à l’entourage du président», – le maire de Charlottesville, Michael Signer, un démocrate. «M. le Président, nous devons appeler le mal par son nom. C’étaient des suprémacistes blancs, c’était un acte de terrorisme intérieur», – le sénateur républicain du Colorado Cordy Gardner (Twitter). «Il est très important pour notre nation d’entendre @potus (le président) décrire les événements de #Charlottesville comme ils le sont réellement: une attaque terroriste par des #suprémacisteblanc», – le sénateur républicain de la Floride, Marco Rubio. «Les suprémacistes blancs ne sont pas des patriotes, ce sont des traîtres. Les Américains doivent s’unir contre la haine et l’intolérance», – le sénateur républicain de l’Arizona, John McCain. «@POTUS doit se prononcer franchement contre le retour en force des suprémacistes blancs. Il n’y a pas plusieurs camps, juste le bien et le mal», – un représentant de la Californie, Adam Schiff, un démocrate. «Comme le président Trump a déclaré: le peuple américain doit se rassembler dans l’amour de notre pays et l’amour entre nos concitoyens», – le vice-président Mike Pence (Twitter). «Même si on défendre la liberté de parole et la liberté de réunion, nous devons condamner la haine, la violence et les suprémacistes blancs», – l’ancien président Bill Clinton (Twitter). «Les commentaires de M. Trump étaient justes. Il ne nous a pas attaqués. Il a seulement dit que la nation doit se rassembler. Il n’a rien dit contre nous. Il ne nous a pas du tout condamnés. Quand on lui a demandé de le faire, il a quitté la salle. C’était bien, très bien. Que Dieu le bénisse» – Daily Stormer, un site internet suprémaciste qui a fait la promotion du rassemblement de Charlottesville dans son édition Summer of
Hate (L’Été de la haine).