Pouvons-nous changer le futur?
On entend souvent dire: «Avoir su!» En effet, pensez-vous que si les Allemands avaient pu voir ce qu’Hitler avait en tête ils auraient accepté cela? Certainement pas. Avoir su le futur aurions-nous élu des gouvernements qui allaient amener notre province à la banqueroute? Non. Nous pouvons toutefois entrevoir ce que le futur nous réserve, car le futur commence aujourd’hui avec ce que nous avons. Un premier ministre dont la compétence est remise en doute, entouré de chums experts en rien, des décisions à l’emporte-pièce annulées immédiatement, les millions donnés malgré notre dette, le scandale des taxes foncières, la taxe sur le carbone dont nos objectifs sont déjà atteints, la contamination de nos plages glissée sous le tapis, les promesses de création d’emplois quand le gouvernement contracte les services à l’étranger. Le Nord de la province meurt au soleil de la léthargie politique et finalement les ministres qui se «récusent» pour ne pas répondre à nos questions. En résumé, un futur qui ressemble à un
show de carnaval: sourires à pleines dents et platitudes sans substance et sans direction. Les élections s’en viennent et je ne crois pas pour un instant dans la rédemption de nos élus. Je ne crois pas qu’ils puissent se muter de démons à ange le temps d’une campagne électorale. Pouvons-nous changer ce futur? Oui, on le peut avec un contrat social spécifique. La seule chose qui nous en empêche c’est qu’on n’aime pas travailler, participer et changer autant. Ça, c’est notre futur!