Acadie Nouvelle

EMPOISONNÉ­ES PAR LA DROGUE DU VIOL

- sebastien.lachance@acadienouv­elle.com @SbastienLa­chan4

La rentrée dans les collèges communauta­ires et les université­s de la province pourrait entraîner une recrudesce­nce des tentatives d’intoxicati­on par la drogue du viol.

Nombreux seront les étudiants qui vont se réunir dans les bars du NouveauBru­nswick afin de souligner la fin de la saison estivale et le début des classes.

L’occasion est belle pour les autorités policières et médicales de rappeler aux gens qui participen­t à ces fêtes de porter une attention à leurs consommati­ons.

«Il faut toujours contrôler et ne pas perdre de vue ses consommati­ons dans des endroits publics comme les bars. Il ne faut pas non plus automatiqu­ement accepter des consommati­ons de tout un chacun», suggère le policier Alain Lang, tout en invitant les gens qui croient avoir été victime de la drogue du viol à rapporter les faits à la police.

Sans pouvoir véritablem­ent parler de fléau, certaines mises en garde s’imposent afin de minimiser les risques liés à la drogue du viol. D’autant plus que plusieurs clientes d’établissem­ents licenciés de la région d’Edmundston affirment avoir récemment été victimes de celle-ci.

De nombreux messages et mise en garde à ce sujet ont d’ailleurs commencé à circuler sur les réseaux sociaux au cours de la fin de semaine dernière.

C’est une citoyenne d’Edmundston qui a en quelque sorte parti le bal dimanche en racontant que plusieurs de ses amies avaient été intoxiquée­s par une substance qui s’apparente au GHB, mieux connu sous le nom de drogue du viol.

«Au cours des deux dernières fins de semaine, plusieurs de mes amies ont été empoisonné­es par de la drogue qui s’est retrouvée dans leurs verres. J’ai même une amie qui a été admise d’urgence à l’hôpital où les médecins lui ont dit qu’elle s’était fait droguer», a raconté avec aplomb à l’Acadie Nouvelle Justine Côté.

«Ça me tient à coeur. Je veux surtout sensibilis­er les jeunes femmes qui ne savent pas toujours à quoi elles s’exposent en sortant dans les bars et en ne gardant pas une main sur leur verre. Ce n’est pas toujours beau à voir…», explique Justine Côté, dont la mise en garde a été partagée plus de 600 fois sur le réseau social Facebook.

La jeune femme a indiqué que ses amies étaient en attente des résultats d’analyses toxicologi­ques visant à déterminer la nature des substances qui leur auraient été volontaire­ment administré­es.

«Une amie s’est évanouie à trois reprises sur le bord du chemin avant d’être transporté­e à l’hôpital», relate Justine Côté.

L’Acadie Nouvelle a contacté le Réseau de santé Vitalité afin de vérifier si des hospitalis­ations en lien avec la drogue du viol avaient été répertorié­es au cours des derniers jours dans le Nord-Ouest.

La régies régionale de la santé a expliqué qu’il était difficile d’avoir accès à de tels renseignem­ents précis puisque les intoxicati­ons à la drogue du viol sont traitées sensibleme­nt de la même manière que n’importe quelle autre intoxicati­on à la drogue.

De son côté, la Force policière d’Edmundston affirme ne pas avoir reçu de plainte ou avoir ouvert une enquête au sujet de cas d’intoxicati­on à la drogue du viol.

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 ??  ?? La police rappelle aux femmes de toujours avoir leur verre à l’oeil et de ne pas accepter de consommati­on venant d’un inconnu. - Archives
La police rappelle aux femmes de toujours avoir leur verre à l’oeil et de ne pas accepter de consommati­on venant d’un inconnu. - Archives
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