Acadie Nouvelle

Une défensive améliorée, estime Marc Bergevin

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Les pièces du casse-tête sont loin d’être en place et le prochain camp d’entraîneme­nt du Canadien de Montréal, qui s’amorcera officielle­ment jeudi à Brossard, permettra, en principe, de résoudre l’énigme. Mais l’incertitud­e qui prévaut n’empêche pas Marc Bergevin de croire que son équipe s’est améliorée à la ligne bleue pendant l’entre-saison. Le directeur général du Tricolore y est allé de cette analyse lors du tournoi de golf de l’équipe à Laval-sur-le-lac, lundi, ce rendez-vous annuel de la mi-septembre où tous les rêves et espoirs sont permis. Et il l’a énoncé deux fois plutôt qu’une. «C’est certain que nous avons eu beaucoup de changement­s à la défensive, mais je crois sincèremen­t qu’à cette position, nous nous sommes améliorés», a affirmé Bergevin à la toute première question qui lui a été posée, et de nouveau à mi-chemin de son point de presse. «Je trouve que nous avons amené des joueurs qui ont un peu plus d’expérience, et qui bougent la rondelle encore mieux», a-t-il ajouté, en prenant la peine de dire qu’il ne voulait rien enlever à ceux qui sont partis. La liste de ces arrières qui ont fait leurs adieux à Montréal inclut Alexei Emelin, Nathan Beaulieu et, surtout Andrei Markov, trois défenseurs gauchers qui, à un moment où l’autre en 2016-2017, ont évolué aux côtés de Shea Weber. Personne n’a fait allusion aux départs d’Emelin et de Beaulieu lundi, mais Bergevin, le propriétai­re Geoff Molson et l’entraîneur-chef Claude Julien ont dû répondre à bon nombre de questions au sujet du vétéran russe. Markov est retourné dans sa terre natale après des négociatio­ns contractue­lles qui ont achoppé au début de l’été, malgré le fait que le Canadien possédait un confortabl­e coussin sous le plafond salarial, qui s’établit encore aujourd’hui à environ 8,5 millions $. «Au début, je dirais autour du repêchage, Andrei voulait une entente de deux ans, et ce n’est pas quelque chose qui m’intéressai­t, a relaté Bergevin. Quand des choses comme ça arrivent, tu regardes ailleurs. Nous avons fait des transactio­ns et nous sommes allés chercher David Schlemko. Par la suite, Andrei a changé d’idée et, encore là, nous étions intéressés de le ravoir. Nous avons fait une bonne offre et je croyais sincèremen­t qu’il allait l’accepter, mais il a décidé d’aller en Russie. C’est décevant, mais c’est son choix.» - La Presse canadienne

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