UN AUTRE HOMMAGE POUR BRIGITTE SOUCY
Monette Boudreau-Caroll et Brigitte Soucy-Anderson entreront dans la légende.
Le 30 septembre à Fredericton, elles deviendront des immortels de leur discipline, alors qu’elles seront toutes deux intronisées au Temple de la renommée du volleyball du Nouveau-Brunswick.
Il s’agit d’un deuxième honneur de la sorte pour Brigitte Soucy-Anderson qui a été intronisée au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick en 2015.
L’ancienne des Anges Bleues de l’Université de Moncton se considère choyée d’avoir été sélectionné afin de recevoir l’un des honneurs les plus importants dans la carrière d’un sportif de la province.
«Il s’agit d’une belle surprise. C’est émouvant de savoir que certains individus ont pensé à moi pour recevoir cette reconnaissance. Ça représente tous les efforts et le temps consacré à mon sport au cours des années dans le but d’atteindre un niveau d’excellence. Les gens ont reconnu mon travail, ainsi que mes accomplissements. J’en suis très fier.»
L’athlète originaire de Bouctouche a connu la gloire au plan national avec une participation aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta, ainsi que sur la scène internationale avec neuf saisons dans la ligue professionnelle d’Italie, l’un des meilleurs circuits de volleyball au monde.
Ces beaux moments ont été marquants, certes, mais ce n’est pas ce qui rend le plus fier cette athlète d’exception lorsqu’elle songe à l’ensemble de sa carrière.
«Ce qui me rend le plus fier est d’avoir mérité le respect de mes coéquipières au fil des ans. Après tout, j’étais une Acadienne francophone qui s’en allait jouer au sein de l’équipe nationale avec des anglophones. J’ai donc bûché pas mal dur pour obtenir cette reconnaissance.»
«Une fois rendu en Europe, je suis reparti à zéro. J’ai réussi à gagner le respect en compétitionnant de façon acharnée et en remportant des championnats. En fin de compte, tu peux être la meilleure joueuse au monde, mais si personne ne se souvient de toi quelques années après ta carrière, tu n’as pas atteint ton objectif.»
Pour sa part, Monette Boudreau-Caroll aimerait être en mesure de partager cet honneur qui a peu d’équivalents avec les athlètes qu’elle a eu la chance de côtoyer au fil des années.
«Je suis certainement reconnaissante, mais pour moi cet honneur ne m’appartient pas. Il revient à tous les athlètes qui sont passés sur mon chemin et qui m’ont permis d’accomplir de belles choses au travers de leurs prouesses.»
«J’ai eu la chance de compter sur des athlètes qui se sont donnés corps et âme pour moi et qui ont voulu me faire confiance. Ceci ne s’achète pas. Ce n’est pas une équipe ou une chose en particulier qui a fait en sorte que ma carrière s’est bien déroulée, mais bien le fait que les jeunes ont accepté de me suivre même lorsque le chemin était sinueux.»
L’Acadienne pilotera la formation féminine de volleyball des Aigles Bleues de l’Université de Moncton encore une fois cette saison, et ce pour une 19e campagne. Elle siège aussi au sein du Comité de développement de volleyball Canada depuis 2006, en plus d’avoir participé au modèle de développement de l’athlète.
Même si son curriculum vitae est déjà bien garni, elle veut encore s’attaquer à plusieurs défis.
«Je vais continuer de rester impliqué dans ce milieu autant que j’aurais du plaisir et que les jeunes à mes côtés répondront à l’appel. Aussi, il y a encore des opportunités devant moi qui pourraient se présenter et dont je voudrais tirer avantage. Certaines choses m’intéressaient, telles qu’une participation au FISU ou la possibilité d’aller passer un séjour avec une équipe nationale. Chose certaine, le volleyball sera toujours dans ma vie et je ne songe pas à la retraite pour l’instant», a-t-elle confié.
Tout dernièrement, Monette BoudreauCaroll a mené l’équipe de volleyball féminin du Nouveau-Brunswick à une première médaille historique (bronze) dans cette discipline aux Jeux du Canada, présenté à Winnipeg.