Claude Julien insiste sur le fait qu’il en est au stade des expériences
Nouvel entraîneur-chef, nouvelles initiatives. Alors que Michel Therrien avait l’habitude d’organiser des matchs simulés dès les premiers jours du camp d’entraînement, Claude Julien compte plutôt profiter des journées de vendredi et de samedi pour commencer à inculquer son système à ses joueurs et effectuer des expériences pour apprendre à mieux les connaître. Michel Lamarche les plus grandes énigmes. Ainsi, Karl Alzner a patiné aux côtés de Jeff Petry.
«Avec Alzner et Petry, nous voulons voir comment ça va se passer, mais ça ne veut pas dire que nous sommes convaincus que ça doit absolument rester ainsi. L’un d’eux considère que le jeu défensif est sa grande force, et c’est Karl. L’autre aime transporter la rondelle et appuyer l’attaque. Parfois, ça fait de bonnes combinaisons. Après une journée, c’est trop tôt pour faire des promesses. Nous allons examiner les choses de près et nous verrons ce qui va en sortir.»
«Je l’ai vu de près pour la première fois pendant le camp de perfectionnement et j’ai aussi trouvé qu’il avait bien fait pendant le tournoi des recrues. Il est le genre de joueur avec lequel vous voulez avancer une journée à la fois sans lui faire de promesses. S’il mérite de participer à un match, on va lui donner. S’il mérite un deuxième match, on va lui donner. En fin du compte, s’il mérite d’être ici, il sera ici.
«Tu veux toujours évaluer un joueur dans une position où il peut bien se faire évaluer, a plus tard expliqué Julien. Shea Weber est un très bon défenseur, très fiable, qui parle beaucoup à son coéquipier. Pour un jeune comme Mete qui patine bien, qui est capable de transporter la rondelle, un gars comme Weber peut l’aider. Ça ne veut pas dire qu’on le voit faire l’équipe. Mais c’est une occasion de se faire valoir de la bonne façon plutôt que de le mettre avec quelqu’un qui a le même genre d’expérience, car ça augmente le niveau de nervosité et de pression.»