APRÈS LE VANDALISME, LE NETTOYAGE
Gino Leblanc a eu de la chance dans sa malchance. Dans la nuit de mardi à mercredi, des malfaiteurs se sont livrés à des actes de vandalisme à l’intérieur de l’ancienne coopérative de Caraquet qu’il venait d’acquérir. Le pire a cependant été évité et l’entrepreneur a pleinement l’intention de poursuivre un projet de développement économique au centre-ville.
M. Leblanc et un partenaire d’affaires sont devenus propriétaires de l’imposant local de 50 000 pieds carrés il y a quelques jours seulement.
«On a décidé de l’acheter parce que le propriétaire à ce moment s’apprêtait à le démolir. Avec toute la saga de la coopérative, on trouvait ça terrible que ça puisse se terminer avec un gros terrain vacant en plein centre-ville.»
Ils avaient l’intention d’entamer des travaux de rénovation mercredi matin en vue d’ouvrir une entreprise d’entreposage de véhicules récréatifs, de bateaux, de voitures et de motos vers la mi-octobre.
«Ça va être un bâtiment chauffé avec un système de surveillance électronique. L’humidité sera contrôlée et d’autres services seront offerts à nos clients.»
En arrivant mercredi matin, l’équipe a cependant constaté d’importants dégâts. Des vandales ont saccagé l’intérieur de l’édifice et ils ont tenté d’incendier les lieux. Heureusement pour les nouveaux propriétaires, leur tentative a été ratée.
«Ils ont tout saccagé. Il ne restait plus grand-chose. Ils ont tenté d’allumer deux incendies. À ce moment, ça devient sérieux. Ils ont essayé de trouver des combustibles comme des petits bouts de papier et tout ça, mais je suppose qu’ils en ont manqué ou ils ont manqué de temps. On a été chanceux.»
Les malfaiteurs ont notamment causé d’importants dégâts dans les anciens bureaux administratifs et dans l’ancienne clinique médicale.
«Il y avait vraiment des beaux bureaux. Ils étaient encore intacts. L’ancienne clinique était parfaitement en état. C’était propre, il fallait seulement donner un petit coup de balai et c’était merci, bonjour. Elle est saccagée complètement.»
Malgré tout, les entrepreneurs vont poursuivre leurs démarches et aller de l’avant avec leur projet. Des gens étaient déjà sur place jeudi matin pour nettoyer les lieux et effectuer d’autres travaux.
«Le plan reste le même. C’est toujours notre intention d’ouvrir vers le 15 octobre.»
La GRC a ouvert une enquête afin d’identifier des suspects, mais aucune arrestation n’a encore été effectuée, dit le caporal Jonathan Simard.
Gino Leblanc se dit reconnaissant pour le travail des policiers.
«Hier matin quand on a constaté l’envergure des dégâts, on a contacté la GRC. Ils sont arrivés tout de suite, ils ont visité les lieux et ils ont constaté l’ampleur des dommages.»