UNE OLYMPIENNE AU DÉFI NÉPISIGUIT
Le vainqueur en titre, Anthony Audet, et l’olympienne Lyne Bessette seront au départ
Le deuxième Défi Népisiguit a rapidement affiché complet, avec le double de participants par rapport à l’an dernier et des athlètes de renom. La compétition, qui comporte des épreuves en vélo, en canot et à la course sur une distance de 140 km étalée sur deux jours, sera présentée en fin de semaine.
Quelque 63 sportifs ont affronté le sentier mi’kmaq, du Mont Carleton à Bathurst, lors du premier Défi Népisiguit. Ils seront 124 sur les lignes de départ samedi et dimanche, dont le vainqueur en titre, Anthony Audet, du Québec, et l’olympienne Lyne Bessette.
L’organisation a augmenté le nombre d’inscriptions cette année et toutes les places ont été prises d’assaut en une dizaine de jours, en février.
«Nous grossissons progressivement afin de bâtir une fondation solide pour l’événement et nous voyons qu’il y a un grand engouement pour ce type d’activités. Dans le nord de la province, nous sommes bien positionnés. L’infrastructure naturelle est très propice et cela cadre dans la vision à moyen et long terme d’établir la région Chaleur comme une destination aventurière», explique Luc Foulem, le porte-parole de la Ville de Bathurst, organisatrice de la compétition.
Le Gaspésien Audet, âgé de 21 ans, s’est déjà fait un nom dans les championnats canadiens de vélo de montagne, atteignant l’élite mondiale cette année.
La cycliste Lyne Bessette, six fois championne du Canada et médaillée d’or aux Jeux du Commonwealth en 1998, a représenté le pays aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney, en Australie, et en 2004 à Athènes, en Grèce.
«C’est encourageant pour le comité organisateur, les bénévoles et les commanditaires de voir que cette activité, dans sa deuxième présentation, attire ces grands noms. Cela soulève le profil de l’événement et le profil touristique de la région», fait remarquer M. Foulem.
Douze équipes mixtes de quatre personnes ont répondu aux critères de la catégorie compétitive. Huit formations de trois athlètes et vingt-six de deux coureurs se sont enregistrées dans la division ouverte.
Après avoir eu des échos de l’expérience que son fils a vécue l’an dernier, Paulette Roy s’est dit pourquoi pas. Sa bande est composée de trois femmes et d’un homme.
«Je viens d’avoir 60 ans et je voulais me lancer un défi. Je fais de la course, du kayak et j’ai participé au Tour de l’Espoir (cet été, en vélo). Aussi, dans le Club de coureurs Chaleur, nous sommes au moins une dizaine de femmes à faire le Défi, ce qui m’a aussi encouragée à tenter l’aventure», explique la citoyenne de Beresford.
Nouveauté cette année, les participants pourront glaner des points supplémentaires en dénichant des repères désignés sur une carte qui leur sera remise le matin même.
La très sportive Marie-Claude Comeau, de Dunlop, récidive. Après avoir fait équipe avec son conjoint il y a un an, elle forme cette fois un duo avec sa cousine.
«Je suis une adepte des trois disciplines et j’adore le plein air. Donc, l’événement répond à mes besoins. L’an dernier, nous ne savions pas du tout à quoi nous attendre. Le défi était vraiment présent. Cette année, nous aurons l’aspect nouveauté avec les recherches à l’aide d’une boussole. Je prends ça comme une belle expérience où je vais m’amuser et faire de l’activité physique toute la journée», confie celle qui a un marathon prévu à son horaire deux semaines plus tard.
«Oui, c’est une course, mais c’est important de bien se connaître en tant qu’athlète et de respecter son rythme parce que comme c’est toute la journée, tu ne peux pas partir en folie les premiers 10 km, sinon tu vas rapidement manquer de jus», ajoute-t-elle.
L’équipe victorieuse remportera un prix de 3000$. Le deuxième podium obtiendra 1500$ et le troisième rang, 500$.