L’hiver s’annonce plus doux que la normale au N.-B.
S’il n’en tient qu’à
les Néo-Brunswickois auront droit à une belle saison hivernale. Sébastien Lachance
Les températures seront légèrement audessus des normales saisonnières alors que les chutes de neige se feront plus rares qu’à l’habitude, peut-on lire dans l’ouvrage qui vient d’être publié pour une 226e année consécutive.
La publication dresse un portrait des conditions météorologiques qui pourraient prévaloir au cours des 12 prochains mois dans les différentes régions du Canada et des États-Unis.
prévoit que les périodes les plus froides de l’hiver se dérouleront de la fin décembre au début de janvier ainsi que de la mi-janvier à la fin de janvier.
Toujours selon l’ouvrage, les chutes de neige seront abondantes à la fin décembre ainsi qu’à la mi-février.
«Comme les températures seront généralement douces cet hiver, il est à prévoir qu’il y aura souvent des précipitations sous forme de pluie», a tenu à préciser Jack Burnett, qui est porte-parole de
au Canada. Quant à l’actuelle saison automnale, elle sera plus froide et pluvieuse qu’à l’habitude prévoient les auteurs de l’almanach.
Ces prévisions météorologiques à long terme reposent sur une formule élaborée en 1792 par Robert B. Thomas.
Cette formule se base sur l’étude de l’activité solaire, la position des planètes et une comparaison avec des données météorologiques historiques
Malgré sa longévité légendaire et des ventes annuelles qui frôlent trois millions d’exemplaires,
est loin de faire l’unanimité dans les milieux scientifiques, où on le considère comme purement fantaisiste et sans crédibilité.
Les promoteurs de l’ouvrage estiment quant à eux que les prévisions seraient exactes dans 80% des cas.
L’ouvrage de près de 300 pages est loin de se consacrer uniquement aux prévisions météorologiques.
consacre ainsi de nombreuses pages aux domaines de l’astronomie, du jardinage, de la santé et de l’alimentation.
L’astrologie n’est pas en reste non plus dans la publication où l’on peut découvrir les journées idéales en 2018 pour cesser de fumer, pour laver ses fenêtres, pour demander un prêt à son institution bancaire ou encore pour faire castrer son animal de compagnie. «À l’époque,
était un peu l’équivalent de Google aujourd’hui. C’était le livre de référence que l’on retrouvait dans toutes les maisons à côté de la Bible», raconte Jack Burnett, tout en soulignant que la publication est la plus ancienne toujours en circulation en Amérique du Nord.