Acadie Nouvelle

Coupe Stanley: les experts prédisent un triplé aux Penguins

- Will Graves

Le défilé célébrant la deuxième coupe Stanley consécutiv­e des Penguins de Pittsburgh était encore en cours lorsque Mike Sullivan a décidé de placer la barre encore plus haute en vue de la prochaine saison.

Évidemment, de devenir la première équipe à remporter deux coupes d’affilée en presque deux décennies, c’est historique. Il reste que ce ne sont que deux coupes. En gagner trois consécutiv­es? Et bien, ce serait quelque chose de complèteme­nt exceptionn­el. Et l’homme qui a permis à cette organisati­on de revenir au sommet à son arrivée en décembre 2015 le sait.

L’entraîneur-chef a compris que c’était le temps de mettre la barre haute pour 2018.

«Je me demande si on peut répéter l’exploit, si on peut “tripler”», a dit Sullivan.

La vérité, c’est qu’il ne se posait pas vraiment la question. Il mettait plutôt au défi Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Matt Murray et le reste du noyau qui auront la chance de remporter une troisième coupe Stanley d’affilée pour la première fois depuis que Mike Bossy a mené les Islanders de New York à quatre titres, de 1980 à 1983.

Le message dans les rangs est clair et net. Crosby n’est toutefois pas prêt à penser à faire ce que son patron (le propriétai­re de l’équipe Mario Lemieux), son idole (l’ancien joueur de centre des Red Wings de Detroit Steve Yzerman ) et le meilleur joueur de tous les temps (Wayne Gretzky) n’ont jamais été en mesure de réaliser.

Tous les trois ont eu la chance de concrétise­r un triplé. Et tous les trois ont échoué, ne remportant «que» deux coupes Stanley consécutiv­es.

«Tu n’as pas besoin de beaucoup de temps pour regarder en arrière et comparer des choses comme ça, a mentionné Crosby. Tu peux faire ça lorsque tu as terminé ta carrière.»

Faisons-le quand même. Aucune équipe n’a atteint la finale de la Coupe Stanley trois printemps de suite depuis que les Islanders se sont débarrassé de Gretzky et des Oilers le 16 mai 1983 pour mettre la main sur leur quatrième championna­t. Une époque où le chemin entre la puissance émergente à la dynastique était beaucoup plus court qu’il ne l’est à présent.

Il y avait seulement 21 équipes dans la Ligue nationale en 1983 et non pas 31. Il n’y avait aucun plafond salarial, ce qui permettait aux équipes d’acquérir tous les joueurs de talent qu’elles pouvaient se permettre. La mondialisa­tion n’avait pas encore atteint la ligue. Lors de la dernière coupe Stanley remportée par les Islanders, seuls des joueurs de trois pays différents composaien­t l’équipe. L’an dernier, les joueurs des Penguins étaient issus de huit nations différente­s.

Les experts ont décerné aux Penguins le titre de favoris en ce début de saison. Les Penguins ont insisté sur le fait qu’ils se concentrai­ent davantage sur le match d’ouverture qui les opposera aux Blues de St. Louis, mercredi soir. Pour l’instant, se soucier de la possibilit­é de devenir une dynastie figure au bas de leur liste de préoccupat­ions.

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- Archives Les Penguins de Pittsburgh auront la chance de remporter une troisième coupe Stanley d’affilée pour la première fois depuis les Islanders de New York (quatre titres), de 1980 à 1983.

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