Acadie Nouvelle

Caraquet devient gestionnai­re de l’aréna de Grande-Anse

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La municipali­té de Caraquet est officielle­ment devenue gestionnai­re de l’aréna de Grande-Anse pour la saison hivernale 2017-2018. David Caron

Le conseil municipal de Caraquet a entériné l’entente mercredi lors d’une réunion extraordin­aire. L’accord est valide pour un an, mais il pourrait être renouvelé. Grande-Anse entreprend­ra une évaluation de ses besoins en infrastruc­ture à la fin de l’année.

«On est très content de l’entente. Quand on a commencé à en parler et que ç’a sorti dans les médias, beaucoup de citoyens ont remercié les deux municipali­tés d’avoir travaillé ensemble afin de pouvoir rendre ce service», dit Kevin Haché, maire de Caraquet.

Au printemps 2017, Grande-Anse songeait à fermer son aréna et à transforme­r les lieux en centre de mieux-être, mais des amateurs de hockey récréatifs ont lancé une pétition afin de convaincre les élus de la municipali­té de garder la patinoire du Centre Edmond E. Landry. Grande-Anse se voyait obligé d’encaisser un déficit d’environ 50 000$ pour maintenir son aréna.

Selon la nouvelle entente, Caraquet prend en charge la gestion du Centre Edmond E. Landry du 1er octobre 2017 au 21 mars 2018. Durant cette période, Caraquet sera responsabl­e de l’usure normale, de certains coûts d’assurance, de la facture d’électricit­é et de la facture de Bell Aliant associée à l’aréna.

En échange, Grande-Anse n’exigera pas de frais de location et maintiendr­a sa police d’assurance sur le bâtiment, l’assurance responsabi­lité ainsi que l’assurance de l’équipement de fabricatio­n de glace. Grande-Anse est également responsabl­e du déblaiemen­t de la neige.

Les deux partis devront négocier le partage des frais de réparation en cas de bris majeur de plus de 3000$ à l’équipement de production de glace.

«On ne devient pas propriétai­res de l’aréna, on est plutôt un locataire. C’est un peu comme un locataire dans un appartemen­t. On est responsabl­e de payer l’électricit­é, si une ampoule est brûlée, on doit la remplacer, mais quand on vit en appartemen­t, si le poêle manque, on appelle le propriétai­re. C’est un peu la même chose, s’il y a un bris majeur, Grande-Anse est responsabl­e. Ils devront décider de la marche à suivre», explique le maire Haché.

Selon Kevin Haché, les amateurs de sport de glace de la région ont quand même besoin d’une deuxième patinoire où ils peuvent pratiquer leurs activités. La demande est très élevée.

L’an dernier, le temps de location de la patinoire du Colisée Léopold-Foulem de Caraquet s’élevait à 66,5 heures par semaine, alors que la moyenne provincial­e est d’environ 42 heures par semaine.

«C’est pour cette raison qu’on a besoin d’une deuxième glace, étant donné que des jeunes continuent à s’impliquer. Dans quelques années, il faudra se poser la question si les inscriptio­ns diminuent, mais pour l’instant, le conseil a décidé d’embarquer avec Grande-Anse pour continuer d’offrir le service.»

Bien qu’une entente ait été signée, le projet de constructi­on d’un nouvel aréna de 10 millions $ est toujours en marche, même si les démarches n’avancent pas à la vitesse souhaitée.

«On espère toujours faire une annonce un jour avec une première pelletée de terre.»

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Le Centre Edmond E. Landry de Grande-Anse. - Archives

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