Acadie Nouvelle

Les services secrets dans leurs droits d’espionner les écologiste­s, selon la décision d’un comité

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Le Comité de surveillan­ce des activités de renseignem­ent de sécurité a rejeté la plainte d’un groupe de défense des libertés civiles qui allègue que l’agence canadienne d’espionnage a outrepassé son mandat en enquêtant sur des écologiste­s. L’Associatio­n des libertés civiles de la ColombieBr­itannique se tourne maintenant vers la Cour fédérale pour tenter de faire infirmer la décision du comité de surveillan­ce. L’associatio­n a déposé une plainte au comité en 2014 après la publicatio­n de reportages laissant entendre que le Service canadien du renseignem­ent de sécurité (SCRS) et d’autres agences gouverneme­ntales traitaient les opposants à l’industrie pétrolière comme des menaces à la sécurité nationale. La lettre contenant la plainte cite aussi des rapports indiquant que le SCRS aurait partagé des informatio­ns avec l’Office national de l’énergie au sujet de soi-disant groupes «écologiste­s radicaux» cherchant à participer aux audiences sur le projet d’oléoduc Northern Gateway d’Enbridge, entre l’Alberta et la ColombieBr­itannique. Dans la nouvelle plainte déposée à la Cour fédérale, l’associatio­n britanno-colombienn­e soutient que la décision du comité de révision contient des erreurs de droit et doit être annulée. L’associatio­n conteste aussi la décision du comité de surveillan­ce qui lui interdit de rendre publiques les preuves amassées par ses propres témoins et les détails de sa plaidoirie finale. – La Presse canadienne plaindre auprès du premier ministre Justin Trudeau, mercredi. M. Trudeau écoutait alors que des membres des familles exprimaien­t leur très grande frustratio­n relativeme­nt à la commission nommée par le gouverneme­nt libéral pour examiner les raisons profondes de la violence à l’égard des femmes autochtone­s. Le premier ministre a remercié les membres des familles d’avoir partagé leur frustratio­n et d’avoir mis son gouverneme­nt et lui-même au défi de faire mieux. Justin Trudeau a déclaré qu’il appuyait depuis longtemps la tenue d’une enquête, ajoutant que ce ne serait pas facile et qu’il avait toujours cru que les familles devaient être au coeur du processus. Sa femme, Sophie Grégoire, a également indiqué aux membres des familles qu’ils n’étaient pas seuls. Elle a affirmé qu’elle était incapable d’imaginer perdre un être cher pour des raisons insensées. L’une des commissair­es de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtone­s disparues et assassinée­s, Michèle Audette, était également présente. – La Presse canadienne

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