Annie-Claude Thériault remporte le prix annuel Antonine-Maillet-Acadie Vie
L’auteure Annie-Claude Thériault a remporté le 19e prix annuel AntonineMaillet-Acadie Vie, hier soir, au salon du livre de Shippagan. La jeune Arielle Wyatt, originaire d’Edmundston, a quant à elle reçu le Prix Volet Jeunesse Richelieu.
Annie-Claude Thériault a marqué le jury avec une «oeuvre mûrie, qui coule et nous emporte».
«Ce magnifique roman confirme le talent d’une écrivaine qui n’a certainement pas fini de nous surprendre», a souligné dans un discours une des membres du jury, Andrée Mélissa Ferron, devant un parterre comble.
L’auteure, originaire de l’Outaouais mais de descendance acadienne, a remporté le prix associé à une bourse de 4000$ avec son roman Les filles de l’Allemand.
«C’est vraiment mon roman le plus acadien. Celui où j’avais envie de faire vivre le territoire de l’Acadie et de nommer des lieux, Lavillette, Burnsville, et de parler des sous-marins allemands qui sont venus dans la baie des Chaleurs», lance la lauréate.
Le prix est pour elle un encouragement très précieux, qui lui donne envie de poursuivre.
«Écrire est un acte solitaire, on fait ça seul chez soi avec peut-être la possibilité d’être lu. Mais avoir une reconnaissance comme ça, ça nous donne envie. En plus d’aimer écrire, il y a des gens qui aiment me lire», lance-t-elle.
Des poids lourds de la scène culturelle acadienne faisaient partie des finalistes pour cette 19e remise. Gabriel Robichaud, Marie Cadieux et Paul Bossé étaient également en nomination.
UNE JEUNE FILLE D’EDMUNDSTON LAURÉATE
Arielle Wyatt a, de son côté, remporté le prix jeunesse, qui s’adresse aux jeunes âgés de 15 à 25 ans.
L’étudiante âgée de 17 ans d’Edmundston a raconté l’histoire d’une petite fille qui joue à la cachette avec sa soeur et qui découvre un monde parallèle. C’est un rêve qu’elle a fait qui l’a inspirée.
«J’ai pris des notes en me réveillant, je fais souvent ça quand j’ai de bonnes idées. Et quand je suis venue pour écrire pour le concours, je ne savais pas trop quoi faire et j’ai finalement songé à cette histoire», raconte-t-elle.
Le personnage principal porte le nom de sa meilleure amie, Alexe.
«Elle est aussi une écrivaine qui m’aide beaucoup», précise-t-elle.
Orélie Albert était également parmi les finalistes.