Acadie Nouvelle

Une loi qui s’applique aussi aux premiers répondants

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Même s’ils ont la priorité, les premiers répondants doivent se conformer aux normes de sécurité de base et non rouler à tombeaux ouverts en négligeant de ralentir à un feu rouge ou à une intersecti­on. «J’explique aux ambulancie­rs que le feu rouge l’est pour nous aussi. Nous demandons le droit de passage avec nos lumières et nos sirènes, mais il faut que nous ralentissi­ons que nous arrêtions si possible - avant d’y aller une fois assurés que la voie est libre», exprime Frédéric Harvey, responsabl­e des paramédica­ux à Bathurst. «Aux zones scolaires, urgence ou pas, nous respectons la limite de vitesse. Si c’est 30 km à l’heure, c’est la vitesse à laquelle nous roulons. C’est trop risqué. Nous voulons sauver des vies et non provoquer une autre urgence», lâche-t-il. Même écho de la Force policière de Bathurst où la prudence est de mise lors des interventi­ons. «Nous sommes responsabl­es de la sécurité de tout le monde, ainsi que de la nôtre», dit le gendarme Jeff Chiasson. Le 15 novembre 2001, la voiture de Georges Michaud a été heurtée par un camion d’incendie de la Ville d’Edmundston. Le pompier, qui répondait à un appel d’urgence, avait omis de ralentir aux feux de circulatio­n. Une enquête du coroner avait été déclenchée, surtout que sept mois avant ce drame, un membre de la brigade des pompiers volontaire­s de Sainte-Anne, une localité près de Bathurst, répondait lui aussi à une urgence quand son camion a percuté violemment la voiture conduite par Travis Corrigan. L’adolescent âgé de 17 ans a été tué sur le coup. Le pompier trentenair­e, accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort, avait été condamné. - BS

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