Les grands défis du CPSC
Alors que le Conseil provincial des sociétés culturelles tente de développer de plus en plus de projets, l’organisme fait face à des défis financiers. La directrice du CPSC, Marie-Thérèse Landry (photo), précise que le conseil a vu son financement provenant du gouvernement fédéral stagner depuis quelques années, tandis que celui du provincial est à la baisse. Juste dans la dernière année, le conseil a essuyé des refus du ministère du Patrimoine canadien pour cinq projets. La raison invoquée était le fait qu’il y avait trop de demandes. Sur la scène provinciale, le financement est passé de 35 000$ en 2008 à 31 000$ cette année. «Le financement le plus élevé qu’on a eu, c’était en 2008 et après, il a toujours diminué alors que les États généraux des arts et de la culture visaient une plus grande intégration des arts dans les communautés et que l’un des volets du renouvellement de la politique culturelle est la culture au quotidien. Nous on est là au quotidien avec les sociétés culturelles», a partagé Mme Landry. Celle-ci souligne que le CPSC a développé un bon nombre de projets rassembleurs, tels que le festival de théâtre communautaire, les mots qui tournent ou encore l’exposition Vis-à-visages. Devant les défis financiers, le conseil ne peut donc pas réaliser tous les projets qu’il désire. La direction du CPSC n’abandonne pas et a l’intention de peaufiner ses projets afin de les présenter à nouveau. Comme le conseil est un organisme de développement, la directrice estime qu’ils ne peuvent pas se permettre de faire du surplace. «Le rôle des sociétés culturelles et du CPSC est de sauvegarder la langue française et cela passe nécessairement par la culture», a-t-elle ajouté. – SM