Moncton met la main sur 20 millions $
Cinq municipalités du NouveauBrunswick mettent la main sur 20,5 millions $ pour les aider à financer des projets verts. Moncton obtient la plus grande part du gâteau pour son complexe du centre-ville. Pascal Raiche-Nogue
L’aide financière en question, annoncée vendredi matin, provient du Fonds municipal vert. Ce fonds est géré par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et a été financé grâce à des dotations du gouvernement fédéral.
Moncton obtient un prêt à faible taux d’intérêt de 20 millions $ pour financer la construction de son complexe du centreville. Cette infrastructure, dont la facture s’élève à 104 millions $, est présentement en construction et doit ouvrir ses portes en 2018.
La mairesse de Moncton, Dawn Arnold, accueille favorablement la nouvelle. Ce prêt, qui couvrira un peu moins de 20% du budget total du projet, viendra réduire les intérêts que devra payer la Municipalité.
«Ça va réduire les intérêts que l’on a devoir payer sur 20 ans. (...) En ce moment, on ne sait pas précisément combien d’argent nous pouvons épargner grâce à ce prêt. Mais les épargnes vont certainement être importantes», dit-elle.
Si Moncton a réussi à obtenir cette aide financière, c’est en raison de la mise en oeuvre de diverses mesures pour améliorer l’efficacité énergétique du complexe et du réaménagement du terrain sur lequel il se trouve (qui a longtemps accueilli des installations du CN et dont le sol était contaminé). «Cela va permettre à notre municipalité d’atteindre des objectifs clés dans la protection de l’environnement, le développement économique et culturel et la revitalisation de notre centre-ville», affirme Dawn Arnold.
Le Fonds municipal vert accorde aussi une subvention de 55 000$ à Moncton pour l’aider à élaborer son plan de revitalisation du centre-ville.
Le Village de Petit-Rocher a lui aussi obtenu de l’aide financière du Fonds municipal vert. Il met la main sur 175 000$, ce qui couvrira la moitié d’un projet pour un complexe net zéro.
Le maire, Luc Desjardins (qui est aussi membre du conseil d’administration de la FCM), explique qu’il s’agit concrètement de concevoir un projet écoénergétique afin de rendre l’aréna de Petit-Rocher beaucoup plus efficace. Les travaux comme tels ne seront pas couverts par cette subvention.
«Chaque mois, je signe un chèque d’une dizaine de milliers de dollars à Énergie NB pour l’énergie. (...) Il faut essayer de trouver des méthodes intelligentes d’utiliser l’énergie. Alors l’idée c’est de mettre un système de récupération de la chaleur.»
Bathurst (68 900$ pour une étude de faisabilité pour l’assainissement et la décontamination d’un site), Miramichi (27 500$ pour une étude de faisabilité sur un centre environnemental) et Saint-Jean (175 000$ pour une initiative sur les changements climatiques et l’énergie) sont les autres communautés néo-brunswickoises qui auront un coup de pouce de la FCM.