L’investisseur Marc Faber doit démissionner à la suite de propos racistes
L’investisseur Marc Faber s’est fait demander de démissionner du conseil d’administration de la firme Sprott après avoir écrit dans un cyberbulletin que l’Amérique se portait mieux parce qu’elle a été colonisée par des Blancs et non des Noirs. La Presse canadienne
Dans son cyberbulletin d’octobre, M. Faber a écrit: «Dieu merci, des Blancs ont peuplé l’Amérique et non des Noirs. Sinon, les États-Unis ressembleraient au Zimbabwe, ce qui pourrait être le cas un jour de toute façon, mais au moins, l’Amérique aura connu 200 ans d’ensoleillement économique et politique avec une majorité blanche.»
Marc Faber a fourni une copie du cyberbulletin à La Presse canadienne et a écrit dans un courriel que «si énoncer des faits historiques fait de moi un raciste, alors je suppose que je suis un raciste», ajoutant que «pendant des années, les Japonais ont été condamnés parce qu’ils niaient le massacre de Nankin».
Le chef de la direction de Sprott, Peter Grosskopf, s’est dit profondément déçu des propos de M. Faber, qu’il juge complètement contraires aux opinions de Sprott et de ses employés.
Dans un communiqué, M. Grosskopf a indiqué que Sprott est fière de sa diversité et que des commentaires de la sorte ne seront pas tolérés.
La firme de gestion de placements dit que M. Faber a quitté ses fonctions, une décision qui est entrée en vigueur immédiatement.
Marc Faber est également membre des conseils d’administration de Novagold Resources et Ivanhoe Mines. Des appels à ces deux entreprises n’ont pas reçu de réponse immédiate.