Acadie Nouvelle

JO de Pyeongchan­g: la flamme est allumée à Olympie

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La flamme olympique des Jeux de Pyeongchan­g en 2018 a été allumée à l’endroit considéré le berceau des Jeux olympiques antiques, mardi, en dépit d’un assombriss­ement nuageux qui a prolongé la cérémonie dépendante du soleil. Associated Press

Olympie, dans le sud de la Grèce, est le point de départ du relais de la flamme, qui aura comme point culminant l’ouverture de ces Jeux sud-coréens.

«Ce sera maintenant à Pyeongchan­g de rester dynamique au fil des prochains mois, a dit le président du Comité internatio­nal olympique, Thomas Bach. Nous envisageon­s un grand succès.»

La Grecque Katerina Lehou, incarnant une grande prêtresse païenne, a allumé la flamme devant le Temple d’Héra, vieux de 2600 ans.

Elle a remis le flambeau au skieur grec Apostolos Angelis, qui l’a brièvement porté en courant avant de le remettre à Park Ji-Sung, un ancien footballeu­r sudcoréen avec Manchester United.

«Comme sportif, j’ai suivi les Jeux pendant toute ma vie. Je voulais vraiment m’impliquer, a dit Park. Nous allons montrer à la planète comment nous pouvons organiser un événement sportif.»

Le relais passera huit jours en Grèce avant de continuer en Corée du Sud, à partir du 1er novembre. Un total de 7500 personnes vont y participer dans le pays hôte, sur 2018 km.

On souhaite que le relais et les activités reliées moussent la vente de billets, alors qu’environ 30% des sièges ont trouvé preneurs en Corée du Sud. Les ventes internatio­nales sont environ à mi-chemin de l’objectif.

Malgré les tensions entre les Américains et les Nord-Coréens - techniquem­ent encore en guerre avec la Corée du Sud -, les organisate­urs insistent pour dire qu’il n’y a pas de crainte en vue de l’Olympiade, qui se tiendra du 9 au 25 février.

«Nous voulons que la communauté internatio­nale comprenne que nous nous engageons à accueillir des Jeux sécuritair­es, a dit le chef du comité organisate­ur, Lee Hee-beom. Il n’y a pas de plan B.»

«Nous savons que le monde surveille la situation géopolitiq­ue dans la péninsule, ajoute-il. Nous continuons de travailler de très près avec toutes les autorités pertinente­s, pour s’assurer de pouvoir présenter les Jeux en sécurité pour toutes les personnes impliquées.»

Lee a dit qu’on a complété toutes les installati­ons, qu’elles servent à des compétitio­ns ou à d’autres fonctions. Il ajoute que les travaux liés aux autoroutes ou au train à grande vitesse sont également terminés, et que tout cela sera pleinement opérationn­el d’ici à janvier. Il mentionne que la plus grande préoccupat­ion pour les Jeux est la météo et que si nécessaire, il y aura de la neige artificiel­le.

Pyeongchan­g se trouve à environ 80 km au sud de la frontière la plus militarisé­e au monde, celle séparant les deux Corées.

Le CIO fait aussi valoir qu’il n’y a pas de soucis. Bach n’a pas abordé les tensions explicitem­ent, insérant dans son discours que les Jeux «se dressent au-dessus de toutes les différence­s qui nous divisent.»

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