Acadie Nouvelle

Dodgers: le gérant Dave Roberts montre de la constance

Fertiles en rebondisse­ments, les deux premières années de Dave Roberts à la barre des Dodgers sont passées très vite.

- Greg Beacham Associated Press

Son équipe a remporté 195 matches en saison régulière et trois séries, dont une pour le championna­t de la Nationale. Il a traversé l’épreuve qu’a été la mort de son père au printemps, déterminé à garder l’équipe orientée vers son objectif, soit les plus grands honneurs.

Et bien qu’il ait joué pendant plus de deux saisons pour les Dodgers, parmi 10 ans dans les majeures, l’ancien d’UCLA se sent encore parfois comme un nouveau venu dans le Dodger Blue.

«Je pense que j’apprends quelque chose chaque jour, a dit Roberts. Je deviens plus familier avec les dirigeants, les joueurs, les instructeu­rs. Je pense que ça m’a aidé à être plus à l’aise, peu importe la situation.»

«Je pense que j’adore le baseball, tout simplement, ajoute l’homme âgé de 45 ans. J’aime enseigner. J’aime aider les jeunes joueurs. J’aime beaucoup cet aspect du métier.»

De concert avec l’état-major, Roberts a innové avec de nouvelles façons d’utiliser les lanceurs. Gérant de l’année dans la Nationale en 2016, il a établi un record du baseball majeur avec 606 changement­s de lanceurs, à sa première année en poste.

Les Dodgers ont atteint la série de championna­t de la ligue avant de s’incliner devant les Cubs de Chicago, qui allaient remporter la Série mondiale.

Cette année, les Dodgers ont montré une fiche de 104-58 en saison régulière et de 7-1 en séries, à ce point-ci.

Roberts a de grands avantages: la plus grosse masse salariale du baseball, un club plein de talent et des partisans loyaux et bruyants, qui veulent passionném­ent un championna­t.

La pression est toutefois aussi grande: un club absent de la Série mondiale depuis 1988, de gros noms à satisfaire chez les joueurs, ainsi que les attentes liées à une telle masse salariale. Sans oublier des partisans loyaux et bruyants, qui veulent passionném­ent un championna­t.

Roberts essaie de parler à chacun de ses joueurs tous les jours, ne serait-ce qu’un salut. Il se tient au courant de toutes les dynamiques dans le vestiaire. Lors du weekend, il a pris une petite pause chez lui à San Diego, à savourer un bon vin (il est copropriét­aire d’un vignoble dans la région, à Cardiff).

Lors du camp d’entraîneme­nt cette année, Roberts a perdu son père Waymon, à 68 ans. Marine de longue date, il a inculqué à son fils une éthique de travail et des repères de comporteme­nt, des notions que Dave veut transmettr­e à ses deux enfants et à ses joueurs.

Avant le début des séries, Roberts en a «pleuré un bon coup» en pensant à quel point son père, qui était un fervent partisan des Dodgers, aurait été excité de voir l’équipe connaître autant de succès.

«Ce qu’il me dirait? Il aurait son gros manteau bleu des Dodgers. Il me dirait juste à quel point il est fier. Il me dirait de m’amuser, tout simplement.»

«Il inspire beaucoup de respect car il a joué dans les majeures, mais la chose la plus importante est sa constance, a dit le gaucher Rich Hill. Que nous ayons gagné six matchs de suite ou perdu six fois d’affilée, il reste le même. Il essaie toujours de faire en sorte que tout le monde s’améliore. Il ne s’accorde pas de répit et en retour, l’équipe se nourrit de son ardeur au travail. Les résultats se voient quand vous atteignez le point où nous en sommes en octobre.»

 ??  ?? Les Dodgers de Los Angeles pourront compter sur le retour de l’arrêt-court Corey Seager pour la Série mondiale. En médaillon, le gérant Dave Roberts. Associated Press: Alex Gallardo
Les Dodgers de Los Angeles pourront compter sur le retour de l’arrêt-court Corey Seager pour la Série mondiale. En médaillon, le gérant Dave Roberts. Associated Press: Alex Gallardo

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