| VENDREDI 27 OCTOBRE 2017
Aussi, plus les DSL sont éloignés de la municipalité, plus l’esprit d’indépendance est fort. Le «je veux être libre de faire ce que je veux» domine.
«Beaucoup de DSL n’ont pas de règlements de zonage. Les citoyens n’en veulent pas. Ils disent de les laisser tranquilles. Dans le monde d’aujourd’hui, ce n’est plus possible. Avec les changements climatiques, on est appelé à faire de l’aménagement de territoire partout. Comment faire cela dans les DSL s’il n’y a pas de règlements?», soulève le président de l’association.
«Tant et aussi longtemps que le gouvernement ne va pas imposer aux DSL (districts de services locaux) le coût réel des services, on va toujours se battre contre cette problématique. Les citoyens de ces localités se disent qu’ils ont déjà les services pour rien, donc pourquoi payer plus? La journée où les DSL vont payer les mêmes coûts que la municipalité, ils vont se dire qu’il vaut mieux être dedans et d’y participer», avance le président de l’AFMNB.
«Le gouvernement doit allumer. Il vient de changer la Loi sur les municipalités et sur l’urbanisme. Ils n’ont pas imposé aux DSL l’obligation d’adopter une réglementation en matière de zonage. La journée où il y aura une réglementation en place, qui sera adaptée au monde rural, un autre obstacle majeur ne sera plus dans les jambes», fait-il remarquer. coup, on réalise que la population n’était pas derrière le projet, et la raison en partie est que ça a été difficile de trouver des personnes pour se lever et défendre le projet. Elles ne voulaient pas être en chicane avec les voisins et avec la communauté», explique le maire Haché. C’est à cet égard que l’AFMNB tente de mettre sur pied un institut de la gouvernance locale pour épauler les groupes de travail en faveur des fusions. «Ce serait une équipe qui sera capable d’aider les comités, d’intervenir auprès du gouvernement pour améliorer les politiques pour favoriser les regroupements et aussi avoir des outils afin d’accompagner les bénévoles sur le terrain et non de créer la recette à chaque fois», indique Luc Desjardins. Le gouvernement a déjà indiqué qu’il ne forcera pas les DSL à se regrouper contre leur volonté. - BS