La justice espagnole ordonne l’incarcération de neuf leaders catalans
Un tribunal espagnol a ordonné jeudi l’incarcération de neuf anciens membres du gouvernement catalan destitué, pendant qu’ils font l’objet d’une enquête pour rébellion, sédition et détournement de fonds. La juge d’enquête Carmen Lamela a annoncé cette mesure jeudi à la demande des procureurs qui étudient des accusations criminelles dans la foulée de la déclaration d’indépendance du parlement catalan, la semaine dernière. Une caution de 50 000€ a été accordée à un seul des neuf dirigeants. L’ancien président catalan Carles Puigdemont et quatre autres anciens membres de son gouvernement sont en Belgique et ont refusé de se présenter devant le tribunal jeudi pour être interrogés. Un procureur espagnol a demandé à la juge Lamela de lancer un mandat d’arrestation international contre M. Puigdemont et ses quatre ministres. Les crimes qui sont reprochés aux anciens leaders catalans sont passibles de 30 ans de prison. Les avocats des accusés ont dit que leurs clients se portent bien et ils ont lancé un appel au calme. Le gouvernement espagnol a pris le contrôle de la Catalogne la semaine dernière. Madrid a destitué le cabinet catalan, dissous le parlement régional et convoqué une nouvelle élection le 21 décembre. – AP l’intérieur de la couverture arrière du passeport préviendra que son détenteur a été reconnu coupable d’un crime sexuel contre un mineur aux États-Unis, et qu’il est un délinquant sexuel au sens de la loi américaine. Le département d’État commencera à émettre les nouveaux passeports dès que le département de la Sécurité intérieure lui aura transmis le nom des individus concernés. Ce département est le seul à pouvoir ajouter (et retirer) des noms à la liste des agresseurs sexuels d’enfants. Le département d’État a précisé que les détenteurs des nouveaux passeports pourront quitter les États-Unis sans problème. Il prévient en revanche que certains pays imposent des restrictions parfois sévères aux criminels qui arrivent chez eux. - AP