Jean Chrétien se défend
L’ex-premier ministre Jean Chrétien (photo) dément les informations contenues dans les documents, désormais appelés Paradise Papers, selon lesquelles il aurait détenu 100 000 options d’achats de Madagascar Oil Limited. Cette société serait enregistrée dans les Bermudes, selon CBC/Radio-Canada. «Tout reportage qui suggère que j’ai, que j’ai eu ou que j’ai été associé de quelque façon que ce soit avec un compte offshore est faux», a-t-il déclaré dans un court communiqué. M. Chrétien reconnaît avoir travaillé pour Madasgascar Oil en tant qu’avocat chez Heenan Blaikie. «Je n’ai jamais reçu d’options sur actions et je n’ai jamais eu un compte de banque en dehors du Canada», conclut-il. L’ex-premier ministre Brian Mulroney, dont le nom apparaît également dans les
Paradise Papers, a évité de répondre aux questions des journalistes en s’engouffrant dans une voiture. Il était présent au parlement en compagnie des ex-premiers ministres John Turner, Joe Clark et Paul Martin, pour souligner le 150e anniversaire du premier jour de débat de la toute première législature canadienne. Un document révèle que M. Mulroney siégeait au conseil d’administration de Saïd Holdings en 2004, une société privée enregistrée aux Bermudes. Le nom de l’ex-premier ministre Paul Martin se retrouve également dans les documents. CBC/Radio-Canada rapporte l’existence d’une quinzaine de sociétés privées liées à Canada Steamship Lines, l’entreprise qu’il a longtemps dirigée. La majorité de ces sociétés seraient enregistrées aux Bermudes. – La Presse canadienne