150 EMPLOIS SERONT CRÉÉS À MONCTON
Club Auto a choisi le NouveauBrunswick pour étendre ses activités. L’entreprise ontarienne a obtenu un coup de pouce financier de la province pour créer 150 emplois à Moncton.
L’entreprise de gestion de l’expérience client spécialisée dans le secteur automobile a ouvert un centre de services d’affaires à Moncton le mois dernier. Trente-cinq employés travaillent actuellement dans les bureaux situés sur le boulevard Millenium.
Club Auto entend en recruter 40 de plus d’ici le début de 2018 et faire passer le nombre d’employés à 150 d’ici cinq ans.
Le président-directeur général, Sean Grasby, assure que la cible pourrait être atteinte plus rapidement que prévu.
«La croissance est plus rapide que nous le pensions. Il semble que nous proposons ce que les constructeurs automobiles recherchent.»
Créée il y a 25 ans par l’Association canadienne des automobilistes (CAA), l’entreprise offre des services d’analyse de données auprès de l’industrie automobile. Les employés sont également chargés de répondre aux appels d’assistance routière.
Sean Grasby précise que son entreprise embauchera uniquement du personnel bilingue. Après avoir envisagé le nord de l’Ontario et le Québec, Club Auto a choisi de s’installer à Moncton pour recruter des personnes capables de s’exprimer en français et en anglais.
Les salaires seront de 35 000$ à 45 000$ par année.
Le Nouveau-Brunswick fournira une aide financière de 830 000$. Ce financement prend la forme de subventions salariales qui sont versées à une entreprise uniquement lorsqu’elle a créé et maintenu les postes pendant un an.
L’entreprise devra donc fournir des preuves d’emploi et des niveaux de salaires.
«Ça signifie que nous ne donnerons cet incitatif qu’une fois que les emplois seront créés et maintenus», a expliqué le premier ministre Brian Gallant lors de l’annonce.
«En mettant cet incitatif sur la table, on amène les gens à investir et à amener de la croissance tout en protégeant l’argent des payeurs de taxes.»
Le premier ministre estime que l’industrie des centres d’appel emploie plus de 18 000 personnes à travers la province.
«Le bilinguisme était une exigence essentielle pour pouvoir servir tous les Canadiens. Moncton et le NouveauBrunswick sont bien adaptés à ce besoin», note M. Grasby, avant d’ajouter que cette exigence pourrait évoluer en fonction de leur clientèle.