Étienne Montpetit chez les Aigles Bleus: c’est confirmé
Le gardien des Foreurs de Val-d’Or a signé sa lettre d’entente avec l’U de M pour la saison 2018-2019
Les Aigles Bleus de l’Université de Moncton sont en voiture pour les années à venir devant le filet avec Étienne Montpetit bien installé dans le siège du conducteur.
Celui qui est considéré comme l’un des meilleurs gardiens de niveau junior au Canada a confirmé mardi qu’il portera les couleurs du Bleu et Or à compter de la saison 2018-2019.
Seule une offre mirobolante d’une équipe professionnelle pourrait l’empêcher de déposer son baluchon dans le vestiaire de l’U de M en septembre.
«Les Aigles Bleus, c’est vraiment une équipe reconnue au niveau universitaire, explique le gardien originaire de Salaberryde-Valleyfield, au Québec. Ils m’ont confirmé que j’allais être leur homme de confiance l’année prochaine dans le filet, et ça, c’est sûr que ça m’a attiré dès le départ.»
Montpetit s’est senti désiré par la direction d’une équipe qui cherchait un successeur à Brandon Thibeau, qui terminera sa carrière universitaire dans quelques mois.
«C’est un peu difficile pour eux présentement, mais c’est quand même un programme de hockey reconnu. Lors de ma rencontre avec eux, j’ai vu qu’ils étaient vraiment intéressés à moi», raconte l’athlète de 5 pieds 11 pouces et de 165 livres.
«En fait, ce sont eux qui m’ont montré le plus d’intérêt. J’ai pris le fait qu’ils m’offrent beaucoup de glace en considération. Je ne me considère pas comme un gardien numéro deux et c’est important pour moi de jouer souvent.»
Le portier des Foreurs de Val-d’Or connaît une excellente saison avec une équipe très ordinaire (l’équipe de l’Abitibi occupe le 13e rang au classement de la LHJMQ avec un dossier de 10-10-1), comme l’indique sa fiche de 8-8, sa moyenne de 3,16 et son efficacité de ,915.
Montpetit confirme qu’il a déjà signé sa lettre d’entente avec le Bleu et Or.
«Je ne ferme pas la porte à une bonne offre d’une équipe professionnelle, mais je pense que le niveau universitaire est un très bon calibre de jeu, qui s’approche vraiment du hockey professionnel. Et pour moi, tant qu’à aller jouer dans la Ligue de la Côte Est, j’aime mieux continuer mes études.»
Comme ses collègues de niveau junior, Étienne Montpetit réalise que le circuit universitaire n’est plus vu comme un cimetière de joueurs de hockey et qu’une carrière au niveau supérieur est toujours possible après ses études.
«C’est important d’avoir un bon plan B si le hockey ne fonctionne pas pour moi. Il y a aussi la possibilité que je puisse aller jouer en Europe après mon baccalauréat. J’ai vraiment mes études à coeur et je pense que c’est surtout ça qui m’a incité à choisir le hockey universitaire.»
Celui qui a connu sa meilleure saison dans la LHJMQ en 2015-2016 (avec une fiche de 39-12-4, une moyenne de 2,71 et une efficacité de ,907) avoue ne pas trop savoir à quoi s’attendre au prochain camp d’entraînement.
«Je n’ai pas vraiment vu le calibre de jeu, mais j’ai déjà vu UNB (les Varsity Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick) jouer à la télévision quand ils se sont rendus au championnat canadien. On voit que les joueurs sont devenus des hommes. Ce n’est plus du junior. Le jeu est pas mal rapide. Ça se rapproche vraiment du professionnel.»
La direction des Aigles Bleus ne peut confirmer l’embauche du gardien âgé de 20 ans puisque tous les détails ne sont pas encore finalisés. On devra notamment vérifier son éligibilité et son dossier académique avant d’officialiser le tout, ce qui devrait n’être qu’une formalité pour celui qui poursuivra ses études en génie civil à Moncton.