LE DÉFICIT DU N.-B. (ENCORE) RAJUSTÉ À LA BAISSE
Le gouvernement provincial rajuste encore à la baisse son déficit budgétaire projeté. Il s’attend maintenant à ce qu’il soit de 135,4 millions cette année, au lieu des 156,1 millions $ prévus il y a trois mois.
Les résultats du deuxième trimestre, publiés mercredi, font état d’une légère amélioration de l’état des finances publiques.
Le déficit projeté pour l’année en cours est maintenant de 135,4 millions $. C’est 20,7 millions $ de moins qu’en août (lors de la publication des résultats du premier trimestre) et 56,6 millions $ de moins qu’en février (lors du dépôt du budget).
Dans le communiqué de presse accompagnant cette mise à jour, la ministre des Finances, Cathy Rogers, se félicite de cette nouvelle.
«Nous réduisons le déficit de façon constante et responsable, et nous sommes en voie d’éliminer le déficit d’ici 20202021. Nous avons instauré un plan financier afin d’atteindre un équilibre sans faire de compressions massives dans des services importants pour les Néo-Brunswickois, comme l’éducation et les soins de santé», dit-elle.
CE QUI A DIMINUÉ, CE QUI A AUGMENTÉ
Certaines recettes s’annoncent plus élevées cette année que ce qui a été prévu dans le budget. C’est notamment le cas des revenus tirés de l’impôt sur le revenu des sociétés (+55,6 millions $) et les recettes diverses (+38,7 millions $, surtout à cause de la TVH).
Pendant ce temps, les recettes tirées de l’impôt sur le revenu des particuliers devraient être de 50 millions $ inférieures à ce qui était budgété et les rendements des investissements du gouvernement devraient être moins importants que prévu (-28,8 millions $, à cause de la baisse des bénéfices nets prévus d’Énergie NB et d’Alcool NB).
En ce qui a trait aux dépenses, le gouvernement prévoit qu’elles seront inférieures de 34,1 millions $ à ce qui a été budgété en février.
Cela s’explique entre autres par la baisse prévue des dépenses générales du gouvernement (-26,8 millions $, «principalement en raison des dépenses moins élevées que prévu visant l’allocation de retraite» des fonctionnaires).
On note aussi la diminution prévue des dépenses en capital (-20,2 millions $, «principalement en raison des dépenses plus faibles de la Société de développement régional et du ministère des Transports et de l’Infrastructure»).
PIB: LA CROISSANCE PROJETÉE MAINTENUE À 0,8%
L’une des prévisions du gouvernement provincial ne change pas d’un poil, soit celle sur la croissance réelle du produit intérieur brut.
Fredericton estime que le PIB devrait augmenter de 0,8% en 2017-2018. Cet indicateur économique correspond à la valeur totale des biens et services produits au Nouveau-Brunswick.
Il s’agit d’une prédiction prudente, puisque les institutions privées recensées par le gouvernement prédisent en moyenne que le PIB connaîtra une croissance de 1,4%.
Dans le communiqué de presse accompagnant la mise à jour de mercredi, la ministre Cathy Rogers indique qu’elle garde un oeil là-dessus.
«Nous continuerons de surveiller l’évolution de l’économie et des recettes et de gérer nos dépenses de près alors que nous travaillons à atteindre ou à dépasser les résultats que nous avons obtenus en 2016-2017.»