Trois braquages en trois mois dans une succursale d’UNI
La succursale du centre-ville de Moncton d’UNI Coopération financière a été la cible de trois vols depuis septembre. Simon Delattre
Un homme âgé de 64 ans a été arrêté en lien avec le plus récent vol à main armée survenu à la Caisse populaire UNI de la rue St. George à Moncton.
Lundi, peu après 14h, un homme armé d’un fusil est entré dans la caisse, puis il a ordonné qu’on lui remette de l’argent. Le sexagénaire a ensuite pris la fuite avec une somme d’argent indéterminée.
Edward Faulkner, de Dieppe, a été arrêté plus tard la même journée. Il a comparu en cour mardi et a été accusé de vol avec une arme à feu et de manquement à ses engagements envers un tribunal.
L’accusé devra rester derrière les barreaux jusqu’à sa prochaine comparution prévue le 27 novembre.
Cette même succursale a été la cible de deux autres braquages en septembre.
Terry Dean Leger est accusé d’avoir menacé de violence un employé afin de dérober de l’argent les 6 et 21 septembre.
La même accusation concerne deux vols à la succursale de Advance Saving Credits Union sur la rue Weldon. L’homme a été arrêté le 5 octobre lors d’une tentative de vol au Omista Credit Union de la rue Cornhill, dans le même secteur de Moncton.
L’accusé a été reconnu apte à faire face aux procédures entamées contre lui au terme d’une évaluation psychiatrique de 30 jours. Il restera en détention jusqu’à ce qu’il subisse son procès.
Dans chaque cas, personne n’a été blessé et le montant dérobé n’a pas été dévoilé.
Le porte-parole d’UNI Coopération financière, Mario Griffin, assure que l’institution a pris des mesures à la suite de ces incidents.
«La question de la sécurité est prise très au sérieux. Chaque fois qu’il y a un épisode comme celui-ci, on essaie de renforcer nos mécanismes de sécurité.»
Il affirme que des ressources ont été offertes aux employés du point de service pour les aider.
«Le personnel reçoit de la formation pour faire face à des épisodes risqués. Ils reçoivent des directives pour réagir à ces situations-là. Lorsque ça se produit, le personnel est pris en charge. Il y a du soutien au niveau psychologique et du côté des ressources humaines.»
Mario Griffin souligne que la succursale n’est pas la seule à avoir été visée dans le quartier.
«Quand on est dans le milieu financier, on sait que ce sont des choses qui peuvent se produire. C’est plus intense que la normale, mais on fait le nécessaire pour assurer la sécurité du personnel et des membres.»
Le porte-parole ajoute qu’UNI collabore avec la GRC dans ces affaires. Il refuse en revanche de préciser le montant d’argent dérobé.
«L’avoir des membres n’est pas en danger, assure-t-il. Ce sont les autorités qui ont le pouvoir de divulguer les sommes qui ont été subtilisées. On ne peut pas dévoiler trop d’information aux fins de l’enquête.»
L’Acadie Nouvelle a tenté de contacter les employés victimes des braquages sans y parvenir. «Avec la période qu’ils traversent, il est préférable qu’on les laisse tranquilles», souligne Mario Griffin.