PERMISSION DE CIRCULER SUR LES ROUTES AUX VTT
Les amateurs de VTT ont maintenant la permission de circuler sur des routes d’Inkerman pour rejoindre les sentiers, après que l’ancien pont ferroviaire ait été ravagé par les flammes en septembre. Le sort des motoneigistes, lui, n’est pas encore réglé. «A
Les conducteurs de véhicules toutterrain pourront partager la route avec les voitures sur une portion de la route 345, sur le pont de la route 113 et sur la rue de l’Église.
Le gouvernement provincial leur a donné le feu vert au moyen d’une Permission d’utilisation des routes (PUR), pour une durée d’un an.
Les clubs de VTT, de motoneigistes et de cyclistes se mobilisent pour la construction d’un nouveau pont et réclamaient un PUR en attendant, afin de rétablir le lien entre les sentiers du nord et du sud de la Péninsule acadienne.
«La limite maximum est de 50 km/h en tout temps et s’il vous plaît, respectez les propriétaires de maisons et commerces. Assurez-vous d’être en ordre dans vos assurances, ayez vos immatriculations à jour et vos collants de sentiers. Tout manquement à ces règles ou des plaintes pourraient causer du tort à tous, dont le retrait de notre permission», a prévenu la présidente du comité du pont d’Inkerman, Glenda Robichaud, dans un statut Facebook.
Des pancartes seront installées pour orienter les conducteurs de véhicules toutterrain.
La nouvelle est reçue avec soulagement par le Club de VTT Brake Water.
«Ça a affecté notre club. Des membres ne voyaient pas pourquoi ils auraient acheté un abonnement de saison s’ils n’avaient pas eu le droit de circuler. En plus, cette année on avait travaillé fort et on avait fait des sentiers quatre saisons. La semaine même où nous avons achevé nos chemins, le pont a brûlé», souligne le président du club, Wilmond Rousselle.
La destruction du pont avait aussi été une mauvaise nouvelle pour des commerces du secteur, dont le Camp à Réjean, populaire auprès des motoneigistes et des amateurs de VTT.
CHEMIN ALTERNATIF POUR LES MOTONEIGES À L’ÉTUDE
Le sort des motoneigistes, lui, n’est pas encore scellé. Un chemin alternatif est présentement à l’étude, sur la rivière.
«Ils sont en train de vérifier pour trouver des endroits sécuritaires pour leur permettre de passer», affirme la présidente du comité du pont d’Inkerman, Glenda Robichaud.
L’accord des propriétaires des terrains sera également nécessaire, ainsi que celui du gouvernement.
«Ils sont en train de travailler sur ça», précise Mme Robichaud.
Glenda Robichaud ajoute que reconstruire un pont à partir de zéro sera nécessaire.
Elle précise que des ingénieurs ont été engagés par le gouvernement provincial pour faire une étude sur la viabilité et la sécurité des piliers, ainsi que de la passerelle de la passe. Rien ne serait sécuritaire et utilisable à nouveau.
«Les ingénieurs embauchés vont nous présenter quatre options pour différents types de pont. Au comité, nous allons faire des démarches pour que ce soit une option où la surfaceuse pourra passer», souligne Glenda Robichaud. Elle ajoute que l’élaboration des quatre options pourraient prendre au moins un an.
Une réunion sera organisée sous peu au Centre communautaire d’Inkerman afin de faire une mise au point et répondre aux questions de la population.
Le comité prévoit aussi organiser une rencontre avec les députés de la région en décembre pour leur remettre une pétition réclamant un nouveau pont.