Quai de Cormierville: 1 million $ pour la transformation d’un moteur économique
Des investissements de plus de 1 million $ au quai de Cormierville, un hameau dans le nord de Cocagne, permettent aux citoyens locaux d’envisager l’avenir économique de la communauté rurale avec optimisme. Jean-Marc Doiron
Le quai Barre de Cocagne de Cormierville est en pleine transformation. Près du stationnement, on observe une importante butte de terre - sédiments creusée afin d’approfondir le bassin portuaire. Sur le port, on peut voir les étendues où le béton neuf a été coulé. Même les installations électriques de la structure qui donne sur le détroit de Northumberland ont été complètement remplacées.
Marc Goguen, conseiller municipal de Cocagne et président du quai de Cormierville, observe la mutation avec fierté. Il estime qu’elle assurera la survie et la prospérité d’un engin économique important de sa communauté.
«Ils ont tout refait, parce que ça tombait en morceaux. Les gens sont fiers. Ça va aider les pêcheurs et ça va améliorer la sécurité. Ça garantit que nos pêcheurs auront une place où aller pêcher pour plusieurs années.»
Une cinquantaine d’emplois dépendent du quai de Cormierville. Ils comprennent une vingtaine d’ostréiculteurs qui récoltent plus de 25 millions d’huîtres chaque année. Ils incluent aussi plus d’une douzaine de pêcheurs de homard, qui débarquent des milliers de livres du crustacés chaque automne.
L’activité au quai Barre de Cocagne produit annuellement une vingtaine de millions de dollars en retombées économiques, selon M. Goguen.
«C’est très peu connu parce que c’est un petit quai. Mais il a une très grande importance au niveau de l’économie à Cocagne. Il y a beaucoup de pêcheurs d’huîtres, l’espèce est en très grande demande.»
«Les pêcheurs sont très contents. C’est certain qu’il en a qui en veulent toujours plus. Mais en général ils sont heureux. Ils avaient besoin de ça. C’était pas mal à la valdrague.»
Les travaux à Cocagne ont lieu dans le cadre d’un investissement de 6,9 millions $ annoncé en août à Grande-Digue par le ministre des Pêches et des Océans, Dominic LeBlanc. En plus de Cormierville, la somme permet des améliorations à Capde-Saint-Louis, à Cap-Lumière, à CapPelé, à Chockpish, au Petit-Cap, à Richibucto et à Saint-Édouard de Kent.
Les travaux à Cormierville devaient se terminer très bientôt, et ce, même ils ont pris un certain retard.