À la recherche de l’origine des noms des communautés dans Kent
Des chercheurs de l’Université de Moncton entament une étude sur l’origine des noms des communautés dans Kent. En consultant les habitants de ces communautés ainsi que les banques de données, ils tentent de percer le mystère toponymique de localités comme Chockpish, Bedec et Pirogue.
L’origine des noms des principales communautés de Kent, comme Bouctouche, Rogersville, Richibucto, est relativement facile à trouver pour quiconque est armé d’une connexion internet et d’un peu de patience.
Mais dans le cas des dizaines de petites communautés et hameaux qui saupoudrent le territoire - les Noinville, les Sapin-Court et les Grangeville de ce monde -, l’information toponymique se fait plus rare.
Une équipe de chercheurs et d’historiens de l’Institut des études acadiennes de l’Université de Moncton travaillera sur la question au cours des trois prochaines années. Ils ont identifié plus de 200 localités à évaluer dans le comté.
Ils ont l’intention de préparer des ressources accessibles au grand public. Leurs travaux seront publiés dans un livre et sur un site internet. Si tout se déroule comme prévu, le fruit de leur travail sera intégré aux cours d’histoire des écoles de la région.
Chaque fois qu’il parle de son projet aux gens locaux, le directeur de l’étude, Mathieu Wade, a droit à des discussions passionnées sur l’origine d’endroits comme Jailletville, Branche du Nord.
«Les gens sont attachés aux endroits où ils habitent et où ils ont grandi. Les Acadiens ont un sens de l’histoire et un attachement à leur terre. Ils sont intéressés à la généalogie et veulent savoir d’où ils viennent», a mentionné le chercheur à l’Institut d’études acadiennes, lundi, après une annonce au Centre communautaire de Saint-Charles.
Paul Lirette, président du district de services locaux de Saint-Charles et ancien enseignant d’histoire, espère voir un jour où le patrimoine local fera partie du curriculum dans les écoles de Kent. Champdoré ou
«C’est intéressant de voir comment les communautés se sont développées. C’est une richesse pour nos jeunes. Il y a une certaine fierté construite autour de ça. On peut dire qu’on se connait et qu’on sait d’où on vient. Présentement, c’est plus difficile.»
Commission des services régionaux de Kent.
Des subventions semblables sont prévues en 2018 et en 2019, à l’exception de celle de la commission, qui doit être haussée à plus de 20 000$.
À plus long terme, le projet pourrait comprendre l’installation de plaques commémoratives dans les communautés portant sur l’origine de leur nom.