Partage de services: Saint-André devra patienter jusqu’en 2019
La Communauté rurale de Saint-André devra vraisemblablement se résoudre à patienter jusqu’en janvier 2019 avant de pouvoir tirer profit d’une entente de partage de services conclue plus tôt cette année avec la municipalité voisine de Grand-Sault. Faute d’entente avec le ministère de la Sécurité publique au sujet des services de protection de la GRC et avec la Commission de services régionaux Nord-Ouest (CSRNO) afin de pouvoir mettre un terme à des contrats déjà existants, la Communauté rurale devra reporter d’une année l’entrée en vigueur du projet qui était attendu par les élus municipaux des deux endroits. L’entente, dévoilée en juin, prévoit le partage du service de police, du service d’aménagement et de la bibliothèque. D’une durée de cinq ans, elle prévoit également l’élimination des frais aux usagers qui étaient imposés aux résidents de Saint-André qui utilisent les infrastructures sportives de Grand-Sault. Les élus de Saint-André avaient bon espoir de voir cette entente entrer en vigueur le 1er janvier 2018 et pouvoir ainsi économiser une somme d’environ 100 000$ dès la prochaine année. En 2017, l’administration municipale de Saint-André aura dépensé 521 175$ pour assurer l’ensemble des services mentionnés. À elle seule, la présence et la surveillance du territoire par la GRC représentent des dépenses de 409 056$. Les coûts reliés aux services offerts par la Ville de Grand-Sault s’élèvent quant à eux à 425 000$ par année. Réunis lundi dans le cadre de la réunion régulière du conseil municipal, les élus ont indiqué avoir reçu une fin de nonrecevoir de la part du ministère de la Sécurité publique et de la CSRNO. La communauté rurale se verra donc dans l’obligation de respecter les contrats avec les deux entités et qui seront en vigueur jusqu’au 31 décembre 2018. «Nous avons essayé de rencontrer le ministre au sujet de la GRC, mais c’est resté sans réponse», a fait savoir le nouveau maire de Saint-André, Marcel Levesque. «À date c’est le il faudra attendre», a soupiré ce dernier, à l’issu d’une première séance publique à titre de maire de Saint-André. - SL