Acadie Nouvelle

La Péninsule acadienne adopte des stratégies afin d’attirer plus de visiteurs durant la saison hivernale

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Après une saison touristiqu­e estivale plus que réussie dans la Péninsule acadienne, les intervenan­ts ont maintenant le regard tourné vers la saison hivernale. David Caron

Depuis quelques années, l’Office du tourisme de la Péninsule acadienne multiplie les efforts pour attirer des visiteurs prêts à découvrir la région durant la saison froide.

Bien qu’il y ait plusieurs activités à découvrir en hiver, l’accent est particuliè­rement mis sur les motoneigis­tes qui ont accès à plus de 1500 kilomètres de sentiers dans le nord de la province.

L’activité est aussi rentable. Selon la Fédération des clubs de motoneige du Nouveau-Brunswick, le tourisme de la motoneige génère des retombées d’environ 32,7 millions $ par année. La Péninsule acadienne déploie de grands efforts pour profiter de cette manne.

«Depuis deux ans, on est membre de l’Odyssée du Nord, un organisme qui regroupe les régions du Madawaska, du Restigouch­e, de Miramichi, de la Péninsule acadienne et de la région Chaleur. On fait notamment la promotion des circuits de motoneige», explique Yannick Mainville, nouveau directeur du développem­ent touristiqu­e de la Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne.

«On sait que le tourisme en hiver fait partie intégrante du développem­ent touristiqu­e. Les motoneigis­tes aiment venir dans le nord de la province. C’est une stratégie qu’on continue de développer», ajoute M. Mainville.

Aux Chalets de la plage de Bas-Caraquet, la directrice Annie Thériault a bien compris l’importance de promouvoir ses installati­ons douze mois par année. En hiver, un sentier permet même aux motoneigis­tes de se rendre directemen­t aux Chalets de la plage.

En attendant les premiers flocons de neige, Mme Thériault se penche sur d’autres stratégies pour maintenir une clientèle constante. Ses efforts portent des fruits.

«On a un bon taux d’occupation. C’est assez impression­nant pour ce temps de l’année. On dirait qu’on voit un engouement. Il y a plus d’activités hivernales, mais il y aussi davantage de réunions d’affaires, de tournois de hockey et d’autres sports. Le développem­ent du Centre naval nous aide beaucoup. Il y a beaucoup de gens de l’extérieur qui sont venus travailler au Centre naval et ils restent dans nos chalets. Il y a également beaucoup de gens qui viennent se reposer et retrouver la tranquilli­té d’esprit.»

Après plusieurs mois de démarches, l’Office du tourisme de la Péninsule acadienne (OTPA) a officielle­ment été transféré à la Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne (CSRPA).

L’organisme qui regroupe des représenta­nts de 14 municipali­tés et de cinq DSL a retenu les services de Yannick Mainville à titre de directeur du développem­ent touristiqu­e. L’ancien directeur adjoint de la Société des Jeux de l’Acadie et coordonnat­eur du gala des Éloizes se dit prêt à travailler de concert avec les intervenan­ts pour continuer de développer des stratégies touristiqu­es pour la Péninsule acadienne.

Ses actions seront guidées par un comité consultati­f composé de représenta­nts du secteur de la restaurati­on, de l’hébergemen­t, de l’événementi­el ainsi qu’un élu municipal provenant du Grand Caraquet, de Tracadie et de la région de ShippaganL­amèque.

«Le mandat de l’OTPA et de la CSR est de poursuivre le développem­ent et la promotion du tourisme avec les différents intervenan­ts de l’industrie», dit Yannick Mainville.

Le transfert de l’OTPA vers la CSRPA était prévu depuis 2016. L’organisme responsabl­e de la promotion touristiqu­e dans la région a cessé de recevoir des subvention­s gouverneme­ntales en février, soit ses sources principale­s de financemen­t et risquait de disparaîtr­e sans l’interventi­on des municipali­tés.

«On fait partie du circuit de l’Odyssée du Nord. On sait que les motoneigis­tes sont prêts à parcourir de longues distances et ce sont des gens qui voyagent pendant quelques jours.»

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Dans la Péninsule acadienne, l’accent est particuliè­rement mis sur les motoneigis­tes qui ont accès à plus de 1500 kilomètres de sentiers. - Archives
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Yannick Mainville, directeur du développem­ent touristiqu­e à la Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne. - Acadie Nouvelle: David Caron

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