Un prêtre accusé d’agression sexuelle n’aura pas à subir son procès
Le prêtre Paul Breau n’aura pas à répondre à l’accusation criminelle d’agressions sexuelles alléguées sur un adolescent qui pesait contre lui. L’homme âgé de 86 ans a été jugé inapte à subir son procès.
La Couronne a mis fin à la poursuite criminelle en décidant de retirer l’accusation au criminel.
Le procureur Maurice Blanchard explique avoir reçu au cours du dernier mois les rapports de deux médecins qui attestent que Paul Breau n’est pas apte à subir son procès. Ce dernier a été placé dans un foyer de soins la semaine dernière après avoir passé six semaines à l’hôpital.
«Ils ont conclu qu’il n’est plus compétent mentalement et que cette incompétence est permanente», indique Maurice Blanchard.
L’accusation au criminel a été déposée lorsqu’une poursuite au civil a été déclenchée à la suite d’une poursuite au civil déposée le 29 août 2016.
Les faits reprochés se seraient déroulés de 1984 à 1986 alors que Paul Breau était prêtre à la paroisse de Saint-Joseph à Shediac.
La présumée victime y effectuait des travaux communautaires. Elle allègue avoir été agressée sexuellement de l’âge de 13 à 15 ans.
Selon l’avis de poursuite au civil, le prêtre aurait profité de sa position d’autorité pour agresser la victime alléguée à plusieurs reprises.
Paul Beau a été aumônier de la paroisse Notre-Dame d’Acadie, située sur le campus de l’Université de Moncton, pendant près de 15 ans. Au cours de sa prêtrise, l’homme a occupé différentes fonctions au sein de multiples églises du sud-est du Nouveau-Brunswick.
À la suite du dépôt de la poursuite au civil, l’archidiocèse de Moncton l’avait démis de toutes ses fonctions. - SD