Michael Swinwood ne se laissera pas influencer par la victoire de la Première Nation malécite du Madawaska
Malgré le succès des Malécites de Madawaska dans leur réclamation de terres, l’avocat des expropriés de Kouchibouguac n’a pas l’intention de suivre la même démarche. Le groupe de Kent-Nord réclame des droits métis sur les terres du parc national.
Le combat de la Première Nation malécite du Madawaska a été de longue haleine, mais le groupe du Nord-Ouest a récemment remporté une importante victoire.
Il aura fallu cinq ans, mais le Tribunal des revendications particulières a jugé que le territoire de la Première Nation du nord-ouest du Nouveau-Brunswick est bien plus grand que sa superficie actuelle. Du coup, le territoire ancestral est passé de 700 acres à 3900 acres. Il comprend même la majorité du centre-ville d’Edmundston.
La Première Nation pourrait obtenir une compensation financière d’un maximum de 150 millions $ si le gouvernement du Canada décide de ne pas interjeter appel.
Michael Swinwood, avocat de Jackie Vautour et du groupe d’expropriés de Kouchibouguac revendiquant des droits métis sur les terres du parc national, n’a pas l’intention d’adopter la même stratégie.
Selon lui, le dossier avancera plus rapidement devant la Cour du Banc de la Reine que devant le Tribunal des revendications particulières.
«On va continuer devant la Cour du Banc de la Reine. Le Tribunal des revendications particulières prend beaucoup de temps. Pour moi, ça va prendre moins de temps pour achever ce qu’on a besoin d’achever.»
«Ça va aller plus vite l’année prochaine», assure-t-il.
Le Tribunal des revendications particulières a été constitué en 2008 par le gouvernement fédéral en collaboration avec l’Assemblée des Premières Nations. Il a comme mandat d’accélérer le règlement des revendications des Premières Nations.
Il s’agit d’un organisme «quasi judiciaire indépendant» qui comprend six juges fédéraux à temps plein issus de cours de juridiction supérieure à travers le pays.